Assemblée nationale de Guinée. (c) Guineenews
Désormais, "Le mariage est soumis au régime de la monogamie pour tous les citoyens guinéens" (art. 281-1).
En Guinée, avec le nouveau code civil, la monogamie devient la règle. Sauf si le couple se prononce au moment de la célébration du mariage en faveur de la polygamie. En d’autres termes, le mari doit avoir l’accord de sa première épouse pour prendre d’autres femmes. La nouvelle loi limite le nombre de femmes à quatre. Et le mari doit se déterminer au moment du mariage. Sans quoi, le mariage est placé sous le régime de la monogamie.
L’article 282 ouvre droit au changement du régime du mariage "pour des raisons graves ayant le caractère de force majeure".
Chez les femmes, nombreuses apprécient la nouvelle loi. "Elle met en valeur le droit de la femme", disent-elles. D’autres restes perplexes ; elle conduirait les hommes à commettre l’adultère et à propager des maladies.
En Guinée, avec le nouveau code civil, la monogamie devient la règle. Sauf si le couple se prononce au moment de la célébration du mariage en faveur de la polygamie. En d’autres termes, le mari doit avoir l’accord de sa première épouse pour prendre d’autres femmes. La nouvelle loi limite le nombre de femmes à quatre. Et le mari doit se déterminer au moment du mariage. Sans quoi, le mariage est placé sous le régime de la monogamie.
L’article 282 ouvre droit au changement du régime du mariage "pour des raisons graves ayant le caractère de force majeure".
Chez les femmes, nombreuses apprécient la nouvelle loi. "Elle met en valeur le droit de la femme", disent-elles. D’autres restes perplexes ; elle conduirait les hommes à commettre l’adultère et à propager des maladies.
Une loi jugée inadaptée
Chez les hommes, la majorité est polygame. Et la loi est mal vue. Surtout qu’elle "n’est pas conforme aux coutumes et à l’islam", la religion de la majorité, accordant à l’homme jusqu’à quatre femmes.
En Guinée, "les femmes non mariées sont les plus nombreuses". Le régime de la monogamie a pour conséquences "le célibat, l’adultère, la débauche et la prostitution", commente t-on souvent.
Autre réalité ignorée par les députés : le mariage est aussi souvent célébré selon la coutume et non devant l’officier de l’Etat civil.
"Les députés doivent revoir cette loi", dit Sacko Ibrahima Sory. Et l’enseignant Bangoura Ibrahima Kalil "demande au président de la République de ne pas promulguer le nouveau code civil".
En Guinée, "les femmes non mariées sont les plus nombreuses". Le régime de la monogamie a pour conséquences "le célibat, l’adultère, la débauche et la prostitution", commente t-on souvent.
Autre réalité ignorée par les députés : le mariage est aussi souvent célébré selon la coutume et non devant l’officier de l’Etat civil.
"Les députés doivent revoir cette loi", dit Sacko Ibrahima Sory. Et l’enseignant Bangoura Ibrahima Kalil "demande au président de la République de ne pas promulguer le nouveau code civil".