Violette Duval réalise un tour d'Europe à pied afin de faire connaître la fibromyalgie, maladie dont elle souffre. (c) Michel Poilvé.
Partie le 13 avril 2019 de Bricqueville-sur-Mer (50), Violette veut rallier Marseille en longeant les côtes françaises, espagnoles et portugaises. La trentenaire n'en est pas à son coup d'essai. Elle a déjà réalisé un tour du monde. Avec ce nouveau périple "Bornes to walk", d'une durée de sept mois, elle souhaite aussi lever des fonds pour la recherche.
i["J'ai ressenti des douleurs sous les pieds et aux mains à l'âge de 14 ans, explique Violette qui se destinait alors à une carrière de basketteuse professionnelle. Mais c'est au cours de ma vie professionnelle que tout s’est réellement déclenché, avec des douleurs dans tout le corps. J’ai passé de nombreux examens mais rien de particulier n’a été décelé"]I.
Sous l'effet du traitement, la jeune femme a l'impression de ne plus être elle-même. Licenciée, elle rentre chez ses parents.
"Je voulais faire le tour du monde depuis toujours. Sans travail, mais avec quelques économies, je me suis dit que c'était le moment, poursuit-elle. Et ça a été mon leitmotiv. Je me suis préparée".
i["J'ai ressenti des douleurs sous les pieds et aux mains à l'âge de 14 ans, explique Violette qui se destinait alors à une carrière de basketteuse professionnelle. Mais c'est au cours de ma vie professionnelle que tout s’est réellement déclenché, avec des douleurs dans tout le corps. J’ai passé de nombreux examens mais rien de particulier n’a été décelé"]I.
Sous l'effet du traitement, la jeune femme a l'impression de ne plus être elle-même. Licenciée, elle rentre chez ses parents.
"Je voulais faire le tour du monde depuis toujours. Sans travail, mais avec quelques économies, je me suis dit que c'était le moment, poursuit-elle. Et ça a été mon leitmotiv. Je me suis préparée".
Un tour du monde
Violette est passée par le camping de Fréhel, dans les Côtes d'Armor. (c) Michel Poilvé.
Elle ne lâche rien et en 2012, la trentenaire quitte la France. Elle découvre la Russie, la Mongolie, la Chine, les Philippines. Puis la Polynésie, où elle travaille deux mois pour donner un petit coup de fouet à ses finances. S'ensuivent la Nouvelle-Zélande et l’Australie, où de nouveau elle occupe des petits boulots.
"J'étais partie pour un an, finalement, j’ai parcouru le monde pendant trois ans et demi".
De retour en France, elle décroche un poste dans une auberge de jeunesse. Mais Violette a le virus. Passionnée de voyages, de photographie et de découvertes, elle prend la direction, en 2016, de l'Amérique du Sud.
Là, elle rencontre un Américain qui effectue un tour d’Amérique du Sud, à pied, simplement équipé d'une poussette lui permettant de transporter son nécessaire.
Au cours des neuf mois passés en terre sud-américaine, l'idée fait son chemin. Violette prend la décision de marcher pour la fibromyalgie.
"J'étais partie pour un an, finalement, j’ai parcouru le monde pendant trois ans et demi".
De retour en France, elle décroche un poste dans une auberge de jeunesse. Mais Violette a le virus. Passionnée de voyages, de photographie et de découvertes, elle prend la direction, en 2016, de l'Amérique du Sud.
Là, elle rencontre un Américain qui effectue un tour d’Amérique du Sud, à pied, simplement équipé d'une poussette lui permettant de transporter son nécessaire.
Au cours des neuf mois passés en terre sud-américaine, l'idée fait son chemin. Violette prend la décision de marcher pour la fibromyalgie.
Un tour d'Europe pour sensibiliser
"Je voulais faire un tour d'Europe mais à vélo, ce n'était pas possible. Je ne peux pas non plus porter de sac à dos, ajoute l'aventurière qui opte pour une poussette à trois roues. Il faut avancer, trouver les causes de cette maladie, contraignante et très handicapante, qui touche plus de 2 millions de personnes".
Violette, que la marche soulage, pense qu’elle fera en réalité plus de 4.800 km. Peut-être passera-t-elle par Compostelle. Mais sa poussette lui interdit d'emprunter les chemins de Grande Randonnée.
"Que de la route, c’est lisse! glisse la marcheuse. Mon père m’a installé un frein pour les descentes trop abruptes".
Chaque jour, Violette Duval espère marcher de 20 à 25 km. Elle devrait atteindre Marseille d'ici le mois de novembre. Et peut-être fera-t-elle bouger les choses autour de cette maladie qui soulève beaucoup de questions.
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Violette, que la marche soulage, pense qu’elle fera en réalité plus de 4.800 km. Peut-être passera-t-elle par Compostelle. Mais sa poussette lui interdit d'emprunter les chemins de Grande Randonnée.
"Que de la route, c’est lisse! glisse la marcheuse. Mon père m’a installé un frein pour les descentes trop abruptes".
Chaque jour, Violette Duval espère marcher de 20 à 25 km. Elle devrait atteindre Marseille d'ici le mois de novembre. Et peut-être fera-t-elle bouger les choses autour de cette maladie qui soulève beaucoup de questions.
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