Photo (c) Magharebia
Tout a commencé avec le "mouvement du 20 février" ou le "printemps Marocain", dont les revendications majeures faisaient appel à des réformes politiques et sociales. Le roi Mohammed VI annonce alors une réforme constitutionnelle et le déroulement d’élections législatives anticipées; l’atmosphère du pays est ainsi rapidement tranquillisée et le mouvement du 20 février est totalement éradiqué de la scène sociopolitique.
En 2011, ces élections sont remportées pour la première fois par les islamistes du Parti de la Justice et du Développement. Après 5 ans au pouvoir, le PJD est une nouvelle fois à la tête des législatives de l’année 2016 avec 125 sièges au total face à son rival le PAM (Parti Authenticité et Modernité) avec 102 sièges. "Je crois que ce jour est un jour de bonheur pour les Marocains (…). C’est le jour où la démocratie a gagné", lance Abdelilah Benkirane, leader du PJD, dans la nuit du 7 au 8 octobre 2016. Très fier, son parti a enregistré d’"excellents" résultats de scrutin.
Néanmoins, les élections ont été marquées par certaines tensions et hostilités. Le PAM refuse toute alliance avec le PJD: le secrétaire général du PAM, Ilyas El-Omari, affirme à des journalistes à Casablanca que le parti adverse a un "agenda caché" qui aboutirait inévitablement au "complot mondial des Frères musulmans" dès l’instant où Abdelilah Benkirane en aura les moyens. Beaucoup ont jugé: "la marche anti-PJD du 18 septembre contre la frérisation de la société et l’islamisation de l’État, comme étant l’œuvre du PAM".
Pour sa part, Abdelilah Benkirane se dit victime de brimades, d’interdictions de meetings et d’achats de votes. Il qualifie ces ultimatums de "Tahakkoum" (autoritarisme) et ces hostilités seraient menées par des "forces de l’ombre". Il continue à affirmer son image propre et incorruptible face aux obstacles.
Malgré l’enregistrement de plaintes pour anomalies, le Conseil de l’Europe a jugé le scrutin comme "intègre" pendant sa mission d’observation.
En 2011, ces élections sont remportées pour la première fois par les islamistes du Parti de la Justice et du Développement. Après 5 ans au pouvoir, le PJD est une nouvelle fois à la tête des législatives de l’année 2016 avec 125 sièges au total face à son rival le PAM (Parti Authenticité et Modernité) avec 102 sièges. "Je crois que ce jour est un jour de bonheur pour les Marocains (…). C’est le jour où la démocratie a gagné", lance Abdelilah Benkirane, leader du PJD, dans la nuit du 7 au 8 octobre 2016. Très fier, son parti a enregistré d’"excellents" résultats de scrutin.
Néanmoins, les élections ont été marquées par certaines tensions et hostilités. Le PAM refuse toute alliance avec le PJD: le secrétaire général du PAM, Ilyas El-Omari, affirme à des journalistes à Casablanca que le parti adverse a un "agenda caché" qui aboutirait inévitablement au "complot mondial des Frères musulmans" dès l’instant où Abdelilah Benkirane en aura les moyens. Beaucoup ont jugé: "la marche anti-PJD du 18 septembre contre la frérisation de la société et l’islamisation de l’État, comme étant l’œuvre du PAM".
Pour sa part, Abdelilah Benkirane se dit victime de brimades, d’interdictions de meetings et d’achats de votes. Il qualifie ces ultimatums de "Tahakkoum" (autoritarisme) et ces hostilités seraient menées par des "forces de l’ombre". Il continue à affirmer son image propre et incorruptible face aux obstacles.
Malgré l’enregistrement de plaintes pour anomalies, le Conseil de l’Europe a jugé le scrutin comme "intègre" pendant sa mission d’observation.