Beatriz, 22 ans, est enceinte de quatre mois et demi et a appris qu'elle souffrait de plusieurs affections graves, notamment du lupus et d'une insuffisance rénale. Les médecins ont également confirmé qu'il manquait au fœtus qu'elle porte une grande partie du cerveau et du crâne, ce qui signifie qu'il existe une forte probabilité pour qu'il meure avant sa naissance ou dans les heures ou les jours qui suivront.
Les médecins affirment que la jeune femme risque de mourir si elle poursuit sa grossesse mais ils ne lui ont pas administré les soins dont elle a besoin car ils craignent, s'ils interrompent sa grossesse, d'être poursuivis au titre de la législation stricte qui interdit l'avortement dans le pays. Le Code pénal salvadorien prévoit que tout personne qui sollicite ou pratique un avortement encourt une longue peine de prison. Tant les médecins que Beatriz risquent donc la réclusion si l'interruption de grossesse est pratiquée sans l'accord des autorités.
"La vie de Beatriz est suspendue à un fil à cause de retards injustifiables de la part des autorités", a déploré Esther Major, spécialiste de l'Amérique centrale au sein d'Amnesty International.
Les médecins affirment que la jeune femme risque de mourir si elle poursuit sa grossesse mais ils ne lui ont pas administré les soins dont elle a besoin car ils craignent, s'ils interrompent sa grossesse, d'être poursuivis au titre de la législation stricte qui interdit l'avortement dans le pays. Le Code pénal salvadorien prévoit que tout personne qui sollicite ou pratique un avortement encourt une longue peine de prison. Tant les médecins que Beatriz risquent donc la réclusion si l'interruption de grossesse est pratiquée sans l'accord des autorités.
"La vie de Beatriz est suspendue à un fil à cause de retards injustifiables de la part des autorités", a déploré Esther Major, spécialiste de l'Amérique centrale au sein d'Amnesty International.