Il rouvre le 15 juin sous la forme d'un musée consacré à la révolution culinaire qu’avait suscitée Ferran Adrià. Il est situé Cala Montjoi, dans le Parc naturel du Cap Creus, près de la ville de Roses, sur la Costa Brava, à quelques km de la frontière française. Le musée qui ouvrira trois mois par an s’appellera el Bulli1846, clin d’oeil au nombre de créations culinaires réalisées dans ce temple de la gastronomie. En 2014, le projet de Fondation El Bulli prévoyait la création de ce musée et d’un laboratoire gastronomique. Cette fondation créée pour préserver l’héritage d’Adrià a investi 11 millions d'euros dans ce musée. Quelques transformations effectuées ont provoqué l'opposition de groupes écologistes.
Au temps de sa splendeur, El Bulli, longtemps considéré comme le meilleur restaurant du monde, attirait les foules. La capacité d’accueil était de 8.000 couverts par saison, du 15 juin au 20 décembre, et il y avait plus de deux millions de demandes annuelles malgré une addition moyenne de 250€. On se pressait à Roses et on était prêt à attendre une réservation pendant des mois pour le plaisir de déguster son caramel à l’huile de courge ou sa soupe de pin aux algues et jaune d’œuf, deux exemples des réalisations du celèbre chef qui avait débuté au restaurant El Bulli comme marmiton en 1984. Ce nom el Bulli rappelait la passion de la propriétaire pour les bouledogues... Il n’était là que pour le temps d'un stage. Quatre ans plus tard il sera le chef de l'établissement, obtiendra sa première étoile Michelin, et finira par le racheter en 1990 avec son associé Juli Soler disparu en 2015. Ferran Adrià, triplement étoilé par Michelin travailla dans ces lieux pendant plus de 25 ans, il précise qu’"Il ne s'agit pas de venir manger mais de comprendre ce qu'il s'est passé" dans ce temple de la cuisine moléculaire. À l’intérieur du restaurant devenu musée, on trouvera sur 3.000 m2, des centaines de photos, maquettes, carnets, livres, trophées et installations audiovisuelles. En prime, on pourra voir des reproductions de plats de l’ancien restaurant obtenues par la technique japonaise du "shokuhin sampuru" qui utilise le plastique ou des résines pour ces imitations.
Adrià est ravi de révéler "Nous avons cherché les limites de l'expérience gastronomique. Les limites physiques, mentales et même spirituelles de l'être humain. Cette quête a ouvert la voie à d'autres".
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Au temps de sa splendeur, El Bulli, longtemps considéré comme le meilleur restaurant du monde, attirait les foules. La capacité d’accueil était de 8.000 couverts par saison, du 15 juin au 20 décembre, et il y avait plus de deux millions de demandes annuelles malgré une addition moyenne de 250€. On se pressait à Roses et on était prêt à attendre une réservation pendant des mois pour le plaisir de déguster son caramel à l’huile de courge ou sa soupe de pin aux algues et jaune d’œuf, deux exemples des réalisations du celèbre chef qui avait débuté au restaurant El Bulli comme marmiton en 1984. Ce nom el Bulli rappelait la passion de la propriétaire pour les bouledogues... Il n’était là que pour le temps d'un stage. Quatre ans plus tard il sera le chef de l'établissement, obtiendra sa première étoile Michelin, et finira par le racheter en 1990 avec son associé Juli Soler disparu en 2015. Ferran Adrià, triplement étoilé par Michelin travailla dans ces lieux pendant plus de 25 ans, il précise qu’"Il ne s'agit pas de venir manger mais de comprendre ce qu'il s'est passé" dans ce temple de la cuisine moléculaire. À l’intérieur du restaurant devenu musée, on trouvera sur 3.000 m2, des centaines de photos, maquettes, carnets, livres, trophées et installations audiovisuelles. En prime, on pourra voir des reproductions de plats de l’ancien restaurant obtenues par la technique japonaise du "shokuhin sampuru" qui utilise le plastique ou des résines pour ces imitations.
Adrià est ravi de révéler "Nous avons cherché les limites de l'expérience gastronomique. Les limites physiques, mentales et même spirituelles de l'être humain. Cette quête a ouvert la voie à d'autres".
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