L’assaut nourri mené par les autorités contre les jeunes militants constitue une tentative flagrante de briser les jeunes esprits les plus courageux et brillants du pays, et de tuer dans l’œuf toute future menace à leur exercice du pouvoir, écrit Amnesty International dans une nouvelle synthèse rendue publique fin juin.
Ce document, intitulé Generation Jail: Egypt’s youth go from protest to prison, se penche sur le cas de 14 jeunes gens faisant partie des milliers de personnes visées par une arrestation arbitraire, un placement en détention et un emprisonnement en Égypte ces deux dernières années en relation avec les manifestations. La synthèse montre que le pays est redevenu un État policier à part entière.
"Deux ans après que le président Mohamed Morsi a été chassé du pouvoir, les manifestations de masse ont été remplacées par des arrestations de masse. En prenant continuellement pour cible les jeunes militants égyptiens, les autorités égyptiennes brisent les espoirs d’une génération toute entière", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Ce document, intitulé Generation Jail: Egypt’s youth go from protest to prison, se penche sur le cas de 14 jeunes gens faisant partie des milliers de personnes visées par une arrestation arbitraire, un placement en détention et un emprisonnement en Égypte ces deux dernières années en relation avec les manifestations. La synthèse montre que le pays est redevenu un État policier à part entière.
"Deux ans après que le président Mohamed Morsi a été chassé du pouvoir, les manifestations de masse ont été remplacées par des arrestations de masse. En prenant continuellement pour cible les jeunes militants égyptiens, les autorités égyptiennes brisent les espoirs d’une génération toute entière", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.