Après ces derniers jours de violences ayant fait plusieurs dizaines de morts et plus d'un millier de blessés, Amnesty International a exhorté les forces de sécurité à cesser de recourir à une force excessive et à s’abstenir en particulier d’employer une force meurtrière à moins que cela ne soit inévitable pour protéger des vies.
Les forces de sécurité ont par ailleurs enfreint la législation égyptienne qui, si elle n’est pas conforme aux normes internationales en la matière, fixe tout de même des limites à l’utilisation des armes à feu par la police, prévoyant notamment que les autorités procèdent à des sommations de manière audible et visent les pieds.
Selon le site Internet du journal d’État Al Ahram, Ihsan Kamil Georges, chef de la médecine légale, a déclaré que des balles réelles avaient été tirées sur les manifestants de Suez, dans certains cas à bout portant et dans le dos.
Amnesty International rassemble actuellement des témoignages sur le recours à une force injustifiée et excessive par les forces de sécurité tandis que les troubles continuent.
Dimanche 27 janvier 2013, le président Morsi a décrété l’état d’urgence pour un mois et imposé un couvre-feu dans les provinces de Suez, d’Ismaïlia et de Port-Saïd. Le président a déclaré qu’il était prêt à prendre des mesures supplémentaires, et qu’il n’hésiterait pas à "faire beaucoup plus dans l’intérêt de l’Égypte". L’armée a été déployée dans le but de rétablir l’ordre. Amnesty International exhorte les autorités égyptiennes à se demander si des mesures moins interventionnistes ne seraient pas plus adaptées pour ramener l’ordre.
Les forces de sécurité ont par ailleurs enfreint la législation égyptienne qui, si elle n’est pas conforme aux normes internationales en la matière, fixe tout de même des limites à l’utilisation des armes à feu par la police, prévoyant notamment que les autorités procèdent à des sommations de manière audible et visent les pieds.
Selon le site Internet du journal d’État Al Ahram, Ihsan Kamil Georges, chef de la médecine légale, a déclaré que des balles réelles avaient été tirées sur les manifestants de Suez, dans certains cas à bout portant et dans le dos.
Amnesty International rassemble actuellement des témoignages sur le recours à une force injustifiée et excessive par les forces de sécurité tandis que les troubles continuent.
Dimanche 27 janvier 2013, le président Morsi a décrété l’état d’urgence pour un mois et imposé un couvre-feu dans les provinces de Suez, d’Ismaïlia et de Port-Saïd. Le président a déclaré qu’il était prêt à prendre des mesures supplémentaires, et qu’il n’hésiterait pas à "faire beaucoup plus dans l’intérêt de l’Égypte". L’armée a été déployée dans le but de rétablir l’ordre. Amnesty International exhorte les autorités égyptiennes à se demander si des mesures moins interventionnistes ne seraient pas plus adaptées pour ramener l’ordre.