Azza Soliman, fondatrice du Centre d'assistance juridique pour les femmes égyptiennes, compte parmi les 17 témoins qui se sont présentés pour livrer des éléments de preuve concernant l’homicide de Shaimaa al Sabbagh, militante et poétesse abattue le 24 janvier 2015 par les forces de sécurité lors de la dispersion d’une manifestation pacifique au Caire, organisée en hommage aux victimes de la Révolution du 25 janvier 2011. Tous ceux qui ont témoigné dans le cadre de cette affaire sont accusés d’avoir manifesté sans autorisation et troublé l’ordre public.
"Le fait que les autorités recourent à des méthodes d’intimidation pour réduire au silence les témoins montre que le système judiciaire en Égypte est utilisé comme outil de répression", a déclaré Said Boumedouha, directeur par intérim du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
"Le fait que les autorités recourent à des méthodes d’intimidation pour réduire au silence les témoins montre que le système judiciaire en Égypte est utilisé comme outil de répression", a déclaré Said Boumedouha, directeur par intérim du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.