Des avocats et des militants égyptiens ont dressé une liste d’au moins 30 civils faisant semble-t-il l’objet d’une détention secrète à la prison d’Al Azouly, qui se trouve à l’intérieur du camp militaire d’Al Galaa, à Ismailia, à 130 km au nord-est du Caire. D’anciens détenus ont déclaré à Amnesty International qu’il est possible que de nombreuses autres personnes - jusqu’à 400 - soit incarcérées dans ce bâtiment de trois étages. Aucun des détenus n’a fait l’objet d’une inculpation ni d’une comparution devant le parquet ou un tribunal, ni pu entrer en contact avec son avocat ou ses proches.
« Ces pratiques rappellent les heures les plus sombres du régime militaire et de l’ère Moubarak. L’armée égyptienne ne peut ainsi fouler au pied les droits des détenus », a déclaré Hassiba Hadj-Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
« Ces pratiques rappellent les heures les plus sombres du régime militaire et de l’ère Moubarak. L’armée égyptienne ne peut ainsi fouler au pied les droits des détenus », a déclaré Hassiba Hadj-Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.