Varsovie veut en effet signer le traité d'adhésion d'avec la Serbie avant la fin de sa présidence, c'est-à-dire avant la fin de l'année. Avec l'arrestation et l'extradition vers le tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie à La Haye de deux anciens généraux serbes fugitifs Ratko Mladic et Goran Hadzic, impliqués dans la guerre de Yougoslavie et accusés de crimes de guerre certains ont cru et on a voulu leur faire croire que l'affaire était dans le sac et que la Serbie allait directement avoir son billet d'entrée dans l'Union européenne. Mais il semble que les choses soient un peu plus compliquées et la question du Kosovo reste un problème pour certains ou plus exactement pour certaine puisque Angela Merkel, la chancelière allemande qui rentre tout juste d'une visite dans les Balkans semble vouloir conditionner l'entrée de ce pays dans l'Union à entre autres, l'abandon des institutions parallèles serbes au Kosovo ce que Belgrade refuse, l'estimant anti-démocratique puisque les dites institutions sont basées sur des élections. Il s'agit aussi de faire accepter à Belgrade, la présence d'EULEX, la mission européenne de police et de justice, sur tout le territoire kosovar. Justement, après la rencontre entre la chancelière allemande et le Premier ministre serbe, dans le cadre de l'enquête diligentée après la mort d'un officier de police kosovar lors des troubles qui ont éclaté en juillet dernier pour le contrôle de deux postes-frontières au nord du Kosovo, à la frontière entre les deux entités, Eulex et la Kfor ont pu mener des perquisitions et des mandat d'arrêt ont été établis.
Qu'elles le veulent ou pas, Belgrade et Pristina doivent reprendre le 2 septembre le dialogue sous les auspices de l’Union européenne.
Candidate à l'Union européenne, la Serbie a bien du mal à accepter que Bruxelles interviennent dans ses affaires et aime jouer sur les deux tableaux en parallèle avec l'ONU. Pourtant, Belgrade doit faire des choix, qu'elle sait au fond d'elle-même inéluctables. Pour autant, est-elle prête à les faire maintenant ? Il semble que ce soit encore trop tôt car pour la Serbie, la reconnaissance d'un Etat kosovar reste encore inenvisageable.
La situation ne semble guère plus avancée en Ukraine. L'ancien Premier ministre, égérie de la révolution orange de 2005, Ioulia Timochenko est jugée par les tribunaux de son pays sur fond d'affaires énergético-russo-.etc... Ce procès, jugé par l'Union européenne et de nombreux pays occidentaux comme plus politique que criminel, argument avancé par ses accusateurs, constitue un frein au processus de rapprochement entre Kiev et Bruxelles. Les autorités polonaises, très sensibles à tout ce qui se passe chez leur voisin, à travers la parole de leur président, espèrent que Kiev et plus particulièrement l'actuel Premier ministre Viktor Ianoukovitch feront tout pour enlever ce doute quant à une éventuelle vengeance politique dirigée contre Ioulia Timochenko.
Incarcérée depuis le début du mois d'août, Ioulia Timochenko serait victime d'une "mystérieuse maladie" alors que le gouvernement ukrainien estime que son état de santé est "satisfaisant". Cette "mystérieuse maladie" fait penser à l'empoisonnement à la dioxine dont aurait été victime l'ancien président ukrainien, lui aussi héraut de la révolution orange en son temps, Viktor Iouchtchenko. Afin de lever les doutes, l'Union européenne a demandé à l'Ukraine qu'un examen médical indépendant soit effectué sur Ioulia Timochenko. L'accord pour un tel examen et les résultats joueront à n'en pas douter sur les discussions engagées entre Bruxelles et Kiev pour signer un éventuel accord d'association prévu avant la fin de l'année.
Qu'elles le veulent ou pas, Belgrade et Pristina doivent reprendre le 2 septembre le dialogue sous les auspices de l’Union européenne.
Candidate à l'Union européenne, la Serbie a bien du mal à accepter que Bruxelles interviennent dans ses affaires et aime jouer sur les deux tableaux en parallèle avec l'ONU. Pourtant, Belgrade doit faire des choix, qu'elle sait au fond d'elle-même inéluctables. Pour autant, est-elle prête à les faire maintenant ? Il semble que ce soit encore trop tôt car pour la Serbie, la reconnaissance d'un Etat kosovar reste encore inenvisageable.
La situation ne semble guère plus avancée en Ukraine. L'ancien Premier ministre, égérie de la révolution orange de 2005, Ioulia Timochenko est jugée par les tribunaux de son pays sur fond d'affaires énergético-russo-.etc... Ce procès, jugé par l'Union européenne et de nombreux pays occidentaux comme plus politique que criminel, argument avancé par ses accusateurs, constitue un frein au processus de rapprochement entre Kiev et Bruxelles. Les autorités polonaises, très sensibles à tout ce qui se passe chez leur voisin, à travers la parole de leur président, espèrent que Kiev et plus particulièrement l'actuel Premier ministre Viktor Ianoukovitch feront tout pour enlever ce doute quant à une éventuelle vengeance politique dirigée contre Ioulia Timochenko.
Incarcérée depuis le début du mois d'août, Ioulia Timochenko serait victime d'une "mystérieuse maladie" alors que le gouvernement ukrainien estime que son état de santé est "satisfaisant". Cette "mystérieuse maladie" fait penser à l'empoisonnement à la dioxine dont aurait été victime l'ancien président ukrainien, lui aussi héraut de la révolution orange en son temps, Viktor Iouchtchenko. Afin de lever les doutes, l'Union européenne a demandé à l'Ukraine qu'un examen médical indépendant soit effectué sur Ioulia Timochenko. L'accord pour un tel examen et les résultats joueront à n'en pas douter sur les discussions engagées entre Bruxelles et Kiev pour signer un éventuel accord d'association prévu avant la fin de l'année.