Après la surprise, le ridicule. Les deux candidats, déclarés vainqueur d'après eux, ont prêté serment. Heureuse Côte d'Ivoire qui se voit doter de deux présidents.... Depuis samedi, la situation est bloquée, le pays coupé en deux – ce qui n'est pas nouveau – et la population pris en otage puisque les frontières sont fermées. Point intéressant, l'ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, - et certainement futur président de la République lors de prochaines élections - Guillaume Soro a fait parvenir sa démission non pas à ce dernier mais à Alassane Ouattara et celui-ci la accepté avant de le reconduire dans ses fonctions. Mais il est vrai que l'ancien Premier ministre devait en partie sa position qu'en tant que chef des Forces nouvelles – c'est-à-dire représentant le nord du pays - depuis les accords de paix de 2007 signé à Ouagadougou sous la haute main de Blaise Compaoré qui semble d'ailleurs presque préférer son rôle de grand médiateur dans la région qu'à celui de président de son pays, le Burkina Faso. Mais, il s'agit d'une autre histoire.
En tant qu'ancien président de la République s'estimant réélu dans ses fonctions, Laurent Gbagbo est resté au palais présidentiel entouré de tous les symboles du pouvoir. Intronisé nouveau président de la République de Côte d'Ivoire, celui-ci est entouré de ses soutiens habituels, les représentants de son armée et des pays africains alliés dont l'Afrique du Sud qui encore une fois a envoyé en tant que médiateur, l'ancien président de la République Thabo Mbeki, dont l'action a priori ne devrait pas être plus crédible qu'il y a cinq ans.
De son côté, Alassane Ouattara a reçu le soutien du responsable de l'ONU en Côte d'Ivoire - c'est-à-dire de la communauté internationale, Cedeao et Union africaine compris -, envoyé sur place pour justement veiller au bon déroulement des élections. Le Sud-coréen, Choi Young-jin a qualifié le scrutin de «démocratique».
Le ton monte, pour l'heure, la liberté de la presse reste très limitée et le représentant de l'ONU a été traité d' «agent de déstabilisation» et menacer d'expulsion alors que l'organisation internationale a beaucoup investi tant en hommes que financièrement en Côte d'Ivoire.
La situation semble donc bloquée pour le moment, chacun campant sur ses positions.
Situation d'autant plus déplorable que les élections qui se sont déroulées dans la région ces dernières semaines ont plutôt laissé un souvenir rassurant. La Guinée, elle aussi a causé de la surprise, une double surprise même. D'abord en élisant au second tour, l'outsider du premier, Alpha Condé. Là aussi début novembre, des débordements meurtriers ont eu lieu, là aussi la commission électorale nationale a publié des résultats contestés. Là aussi le favori était l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, arrivé au premier tour. Mais ce dernier a été assez sage pour accepter en définitive le verdict de la commission électorale nationale mais surtout indépendante. Pays aux multiples composantes ethniques, la Guinée a réussi là où la Côte d'Ivoire hésite encore...
En tant qu'ancien président de la République s'estimant réélu dans ses fonctions, Laurent Gbagbo est resté au palais présidentiel entouré de tous les symboles du pouvoir. Intronisé nouveau président de la République de Côte d'Ivoire, celui-ci est entouré de ses soutiens habituels, les représentants de son armée et des pays africains alliés dont l'Afrique du Sud qui encore une fois a envoyé en tant que médiateur, l'ancien président de la République Thabo Mbeki, dont l'action a priori ne devrait pas être plus crédible qu'il y a cinq ans.
De son côté, Alassane Ouattara a reçu le soutien du responsable de l'ONU en Côte d'Ivoire - c'est-à-dire de la communauté internationale, Cedeao et Union africaine compris -, envoyé sur place pour justement veiller au bon déroulement des élections. Le Sud-coréen, Choi Young-jin a qualifié le scrutin de «démocratique».
Le ton monte, pour l'heure, la liberté de la presse reste très limitée et le représentant de l'ONU a été traité d' «agent de déstabilisation» et menacer d'expulsion alors que l'organisation internationale a beaucoup investi tant en hommes que financièrement en Côte d'Ivoire.
La situation semble donc bloquée pour le moment, chacun campant sur ses positions.
Situation d'autant plus déplorable que les élections qui se sont déroulées dans la région ces dernières semaines ont plutôt laissé un souvenir rassurant. La Guinée, elle aussi a causé de la surprise, une double surprise même. D'abord en élisant au second tour, l'outsider du premier, Alpha Condé. Là aussi début novembre, des débordements meurtriers ont eu lieu, là aussi la commission électorale nationale a publié des résultats contestés. Là aussi le favori était l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, arrivé au premier tour. Mais ce dernier a été assez sage pour accepter en définitive le verdict de la commission électorale nationale mais surtout indépendante. Pays aux multiples composantes ethniques, la Guinée a réussi là où la Côte d'Ivoire hésite encore...