Depuis cet été et les événements de Saint Aignan dans le Loir et Cher, Bruxelles a découvert - j'exagère à peine - le traitement fait à cette minorité européenne vielle comme le monde. On s'invective de part et d'autres, j'entends entre Paris et Bruxelles par l'intermédiaire de sa commissaire à la Justice Viviane Reding, on se surveille, on s'épie mais ce que l'on voudrait savoir c'est ce qui est concrètement fait au lieu de se renvoyer ainsi la balle. Balle qui pourrait bien jouer le rôle de cache sexe dans cette histoire, sous entendu, pendant ce temps, on ne parle pas de ce qui n'a pas été fait pour les Roms depuis 2004 et 2007 et l'entrée dans l'Union de pays comme la Hongrie, la Slovaquie, la Roumanie et la Bulgarie.
Le comité des droits de l'homme de l'ONU vient de publier un rapport peu brillant sur la situation des Roms en Hongrie – quelle découverte ! De son côté, les autorités hongroises se sont engagées à en faire un de leurs sujets prioritaires lors de leur présidence de l'Union en janvier. Changer les mentalités et les réflexes sociaux sont des défis extrêmement difficiles à relever. Des défis qui demanderont des années, pour ne pas dire des décennies de travail. Sans vouloir remettre en cause la bonne volonté des uns et des autres, encore que.... je n'y crois guère. J'y vois plutôt une réaction suite au remue-ménage parisiano-bruxellois. J'espère avoir tort.
Je crois beaucoup plus par contre à la volonté hongroise d'élargir l'Union aux pays voisins. En particulier, la Serbie. A choisir parmi leurs nombreux voisins, les Hongrois ont toujours préféré les Serbes. Cette semaine, le gouvernement hongrois a déclaré officiellement son soutien non seulement à la Serbie mais aussi à la Turquie. La volonté d'alléger sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie n'est certainement pas étranger à cette décision. En effet, le gazoduc Nabucco passe par la Turquie et cette dernière sait très bien utiliser cette réalité économique. C'est de bonne guerre. D'ailleurs, tous les pays d'Europe centrale sont favorables à l'adhésion d'Ankara. Tous sont soumis au bon vouloir russe en matière d'approvisionnement énergétique. Tous sont donc pressés de trouver une solution.
Le temps me manque, mais j'aurai bien aimé commenter la volonté du parlement européen d'augmenter à 20 semaines le congé maternité. J'aurai bien aimé aussi dire quelques mots sur la mise en place du nouveau service européen d'action extérieure qui lui coûtera certainement beaucoup plus cher que l'allongement du congé maternité. Quoique là, on sait déjà comment faire des économies. Il suffira de fermer des ambassades nationales devenues inutiles et redondantes dans les capitales européennes. C'est pas gagné !
Le comité des droits de l'homme de l'ONU vient de publier un rapport peu brillant sur la situation des Roms en Hongrie – quelle découverte ! De son côté, les autorités hongroises se sont engagées à en faire un de leurs sujets prioritaires lors de leur présidence de l'Union en janvier. Changer les mentalités et les réflexes sociaux sont des défis extrêmement difficiles à relever. Des défis qui demanderont des années, pour ne pas dire des décennies de travail. Sans vouloir remettre en cause la bonne volonté des uns et des autres, encore que.... je n'y crois guère. J'y vois plutôt une réaction suite au remue-ménage parisiano-bruxellois. J'espère avoir tort.
Je crois beaucoup plus par contre à la volonté hongroise d'élargir l'Union aux pays voisins. En particulier, la Serbie. A choisir parmi leurs nombreux voisins, les Hongrois ont toujours préféré les Serbes. Cette semaine, le gouvernement hongrois a déclaré officiellement son soutien non seulement à la Serbie mais aussi à la Turquie. La volonté d'alléger sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie n'est certainement pas étranger à cette décision. En effet, le gazoduc Nabucco passe par la Turquie et cette dernière sait très bien utiliser cette réalité économique. C'est de bonne guerre. D'ailleurs, tous les pays d'Europe centrale sont favorables à l'adhésion d'Ankara. Tous sont soumis au bon vouloir russe en matière d'approvisionnement énergétique. Tous sont donc pressés de trouver une solution.
Le temps me manque, mais j'aurai bien aimé commenter la volonté du parlement européen d'augmenter à 20 semaines le congé maternité. J'aurai bien aimé aussi dire quelques mots sur la mise en place du nouveau service européen d'action extérieure qui lui coûtera certainement beaucoup plus cher que l'allongement du congé maternité. Quoique là, on sait déjà comment faire des économies. Il suffira de fermer des ambassades nationales devenues inutiles et redondantes dans les capitales européennes. C'est pas gagné !