En France, toutefois, les premières célébrations de la "Fête du travail" existent dès la fin du XVIIIe siècle, c'est-à-dire à l'époque de la Révolution française. Dès 1793, le calendrier républicain instauré pendant la dite Révolution fut utilisé de 1792 - le 1er vendémiaire an II correspondant au 22 septembre 1792, jour de proclamation de la Première République, déclaré premier jour de l'"ère des Français" - à 1806.
A l'origine, toujours en France, ce jour est fêté le 20 janvier, puis le 5 juin. En 1889, un siècle après la Révolution française, l'Internationale socialiste décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation pour réduire la journée de travail à huit heures. A l'époque, on travaillait 48 heures hebdomadaires et seul le dimanche était chômé. Le 1er mai 1890 est ainsi célébré en France et dans la plupart des pays occidentaux.
Aux États-Unis, les premières manifestations tournent souvent au drame. A Fourmies, à Chicago, la police tire sur les ouvriers manifestants.
Ces drames enracinent le 1er mai en France ou le premier lundi de septembre aux États-Unis dans la tradition de lutte des ouvriers occidentaux. En 1920, la nouvelle Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs et sera étendu après la Seconde Guerre mondiale aux pays désormais placés sous la coupe du grand frère soviétique. Enfin, le Vatican, sous l'impulsion du pape Pie XII, s'aligne en 1955 en célébrant la fête de Saint Joseph, artisan, le 1er mai.
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière une fleur d'églantine en faisant référence certainement à Fabre d’Églantine, révolutionnaire qui est à l'origine du calendrier révolutionnaire. Mais à partir de 1907, progressivement, le muguet remplace cette dernière. Puis au début du XXe siècle, il devient habituel, à l'occasion du 1er mai, d'offrir un brin de muguet. Aujourd'hui, une tolérance de l'administration fiscale dans certaines communes permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes sur la voie publique en respectant toutefois les autres obligations légales (il s'agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente).
Les revendications des ouvriers sur le temps quotidien de travail sont entendues par le parlement de la Chambre bleue horizon issue de la Première Guerre mondiale et le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai une journée chômée. Mais c'est sous le régime de Vichy que le 1er mai devient officiellement "la fête du Travail et de la Concorde sociale" au même titre que la fête des mères. Logiquement à la Libération la fête disparaît et ne réapparait qu'en 1948 officialisée avec la dénomination "Fête du Travail". La fête et les défilés disparaissent dans les années 50 et 60 dans un contexte de guerres coloniales et ce n'est qu'en 1968 que de nouvelles manifestations sont à nouveau organisées.
Aujourd'hui, le 1er mai est instrumentalisé par certains partis politiques français. Les revendications ouvrières gagnées sont dangereusement oubliées.
A l'origine, toujours en France, ce jour est fêté le 20 janvier, puis le 5 juin. En 1889, un siècle après la Révolution française, l'Internationale socialiste décide de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation pour réduire la journée de travail à huit heures. A l'époque, on travaillait 48 heures hebdomadaires et seul le dimanche était chômé. Le 1er mai 1890 est ainsi célébré en France et dans la plupart des pays occidentaux.
Aux États-Unis, les premières manifestations tournent souvent au drame. A Fourmies, à Chicago, la police tire sur les ouvriers manifestants.
Ces drames enracinent le 1er mai en France ou le premier lundi de septembre aux États-Unis dans la tradition de lutte des ouvriers occidentaux. En 1920, la nouvelle Russie bolchévique décide que le 1er mai sera désormais chômé et deviendra la fête légale des travailleurs et sera étendu après la Seconde Guerre mondiale aux pays désormais placés sous la coupe du grand frère soviétique. Enfin, le Vatican, sous l'impulsion du pape Pie XII, s'aligne en 1955 en célébrant la fête de Saint Joseph, artisan, le 1er mai.
En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière une fleur d'églantine en faisant référence certainement à Fabre d’Églantine, révolutionnaire qui est à l'origine du calendrier révolutionnaire. Mais à partir de 1907, progressivement, le muguet remplace cette dernière. Puis au début du XXe siècle, il devient habituel, à l'occasion du 1er mai, d'offrir un brin de muguet. Aujourd'hui, une tolérance de l'administration fiscale dans certaines communes permet aux particuliers et aux organisations de travailleurs de vendre les brins de muguet sans formalités ni taxes sur la voie publique en respectant toutefois les autres obligations légales (il s'agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente).
Les revendications des ouvriers sur le temps quotidien de travail sont entendues par le parlement de la Chambre bleue horizon issue de la Première Guerre mondiale et le 23 avril 1919, le Sénat ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai une journée chômée. Mais c'est sous le régime de Vichy que le 1er mai devient officiellement "la fête du Travail et de la Concorde sociale" au même titre que la fête des mères. Logiquement à la Libération la fête disparaît et ne réapparait qu'en 1948 officialisée avec la dénomination "Fête du Travail". La fête et les défilés disparaissent dans les années 50 et 60 dans un contexte de guerres coloniales et ce n'est qu'en 1968 que de nouvelles manifestations sont à nouveau organisées.
Aujourd'hui, le 1er mai est instrumentalisé par certains partis politiques français. Les revendications ouvrières gagnées sont dangereusement oubliées.