C'est le commissaire à l’Élargissement, le Tchèque Stefan Fûle qui après trois échecs a réussi à convaincre une majorité de ministres des Affaires européennes d'accorder à ce petit pays des Balkans, le statut de candidat. Harlem Désir, l'actuel ministre français des Affaires européennes n'a pas voté pour le projet. Il s'agit manifestement d'un rejet de l'idée de l’Élargissement. Les autorités françaises semblent effrayer suite aux dernières élections européennes et à la victoire de certaines forces hostiles à l'Union, de réveiller les Europhobes. Mais n'est-ce pas aussi jouer leur jeu?
Par contre, il est clair que cet agrément est une victoire pour le Premier ministre albanais le francophone Edi Rama. Élu depuis octobre 2013 lors d'élections reconnues pour la première fois comme stables et régulières, l'ancien maire de la capitale Tirana soit ainsi son travail confirmé par cette décision.
Le chemin pour accéder à l'Union européenne risque comme pour les autres pays candidats de ressembler à un vrai chemin de Damas. L'Euphorie n'est plus au rendez-vous et il ne semble pas possible d'envisager l'adhésion de l'Albanie comme des autres pays candidats avant une bonne dizaine d'années. Et il est fort peu probable que la présidence italienne au 1er juillet, puisse y changer quoique ce soit malgré les liens qui unissent les Balkans à la Péninsule.
Il est pourtant clair qu'adhésion rime souvent avec investissements et que le jeune Premier ministre italien Matteo Renzi lors de son long discours au Parlement a préconisé un changement de cap en mettant l'accent sur la croissance économique, en voulant en fait appliquer à l'Europe ce qu'il applique pour son propre pays.
Par contre, il est clair que cet agrément est une victoire pour le Premier ministre albanais le francophone Edi Rama. Élu depuis octobre 2013 lors d'élections reconnues pour la première fois comme stables et régulières, l'ancien maire de la capitale Tirana soit ainsi son travail confirmé par cette décision.
Le chemin pour accéder à l'Union européenne risque comme pour les autres pays candidats de ressembler à un vrai chemin de Damas. L'Euphorie n'est plus au rendez-vous et il ne semble pas possible d'envisager l'adhésion de l'Albanie comme des autres pays candidats avant une bonne dizaine d'années. Et il est fort peu probable que la présidence italienne au 1er juillet, puisse y changer quoique ce soit malgré les liens qui unissent les Balkans à la Péninsule.
Il est pourtant clair qu'adhésion rime souvent avec investissements et que le jeune Premier ministre italien Matteo Renzi lors de son long discours au Parlement a préconisé un changement de cap en mettant l'accent sur la croissance économique, en voulant en fait appliquer à l'Europe ce qu'il applique pour son propre pays.