Les députés français sont comme tout le monde, ils ont des fins de mois difficiles. Aussi pour tenter de remédier à cette situation, certains ont créé parallèlement à leur activité politique, des sociétés, le plus souvent de conseils. Ce qui est pratique car cela veut tout et rien dire. En plus d'être ministre ou parlementaires, ils sont parfois et le plus souvent "conseiller" ou avocat. Certains de nos députés ont, disent-ils, des compétences qu'ils estimeraient gâchées s'ils n'en faisaient pas bénéficier certaines sociétés, associations ou même carrément parfois d'autres États. Encore heureux qu'ils aient des compétences! Ne manqueraient plus qu'ils aient été élus juste pour la couleur de leur cravate ou pire encore, pour avoir réussi à convaincre leur électorat de leurs convictions politiques. Non! Nos députés ont des compétences et leur altruisme les empêchent de le garder pour eux. C'est tout à leur honneur.
C'est ainsi que la presse nous a appris cette semaine que l'ancien Premier ministre François Fillon, pour n'en citer qu'un, au travers de sa société, conseille des sociétés privées et que pour ces services il a touché la coquette somme annuelle de 142.500 euros. Lui et d'autres ont été dans l'obligation de livrer ces chiffres à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, obligation qui a été mise en place à la suite de l'affaire Cahuzac. Désormais les élus des deux Chambres doivent préciser les autres activités qu'ils mènent parallèlement à leur mandat et en donner la nature. Le revenu qu'ils en tirent et qui travaillent avec, entre autres.
En plus de l'utilisation de leur compétence, certains justifient cette autre activité en déclarant qu'ils estiment avoir encore du temps et de l'énergie pour le faire. On n'en doute pas pour certains lorsque l'on voit le tableau publié aussi cette semaine sur la présence et la participation de certains élus aux séances parlementaires.
La fonction de politicien n'est pas un métier. C'est un temps qu'un citoyen ou une citoyenne donne à la collectivité. Il n'a pas à en tirer un revenu particulier hormis celui versé pour activité politique. Si compétences il y a, elles doivent être mises à la disposition de la dite collectivité. Mais ne rêvons pas, la nature humaine étant ainsi faite, cela restera une utopie.
Toutefois, on peut tenter d'améliorer certaines inégalités. Comme celle qui se profile à l'horizon de l'Union européenne. Le nouveau président de la future Commission européenne s'inquiète à juste titre du manque criant de parité parmi les prochains commissaires choisis par les États membres. Dans le meilleur des cas, il n'y aurait que sept femmes proposées par les gouvernements. Le nouveau président du parlement européen a pourtant prévenu qu'il n'accepterait pas une commission composée de 18 hommes et de seulement 4 femmes. En effet, ce n'est pas que soudainement le nouveau président de la Commission Junker soit devenu sensible aux questions de parité, pas plus d'ailleurs que celui du parlement européen Martin Schulz, mais l'un et l'autre subissent des pressions qu'ils ne peuvent ignorer pour rester à leur poste et faire fonctionner leur navire respectif. Ce qui semble une évidence ne semble toujours pas l'être aux yeux de tous. Et là aussi, la nature humaine fait passer avant l'évidence de la représentation de la moitié de l'humanité, les petites et mesquines ambitions des uns et des autres.
Bonnes vacances!
C'est ainsi que la presse nous a appris cette semaine que l'ancien Premier ministre François Fillon, pour n'en citer qu'un, au travers de sa société, conseille des sociétés privées et que pour ces services il a touché la coquette somme annuelle de 142.500 euros. Lui et d'autres ont été dans l'obligation de livrer ces chiffres à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, obligation qui a été mise en place à la suite de l'affaire Cahuzac. Désormais les élus des deux Chambres doivent préciser les autres activités qu'ils mènent parallèlement à leur mandat et en donner la nature. Le revenu qu'ils en tirent et qui travaillent avec, entre autres.
En plus de l'utilisation de leur compétence, certains justifient cette autre activité en déclarant qu'ils estiment avoir encore du temps et de l'énergie pour le faire. On n'en doute pas pour certains lorsque l'on voit le tableau publié aussi cette semaine sur la présence et la participation de certains élus aux séances parlementaires.
La fonction de politicien n'est pas un métier. C'est un temps qu'un citoyen ou une citoyenne donne à la collectivité. Il n'a pas à en tirer un revenu particulier hormis celui versé pour activité politique. Si compétences il y a, elles doivent être mises à la disposition de la dite collectivité. Mais ne rêvons pas, la nature humaine étant ainsi faite, cela restera une utopie.
Toutefois, on peut tenter d'améliorer certaines inégalités. Comme celle qui se profile à l'horizon de l'Union européenne. Le nouveau président de la future Commission européenne s'inquiète à juste titre du manque criant de parité parmi les prochains commissaires choisis par les États membres. Dans le meilleur des cas, il n'y aurait que sept femmes proposées par les gouvernements. Le nouveau président du parlement européen a pourtant prévenu qu'il n'accepterait pas une commission composée de 18 hommes et de seulement 4 femmes. En effet, ce n'est pas que soudainement le nouveau président de la Commission Junker soit devenu sensible aux questions de parité, pas plus d'ailleurs que celui du parlement européen Martin Schulz, mais l'un et l'autre subissent des pressions qu'ils ne peuvent ignorer pour rester à leur poste et faire fonctionner leur navire respectif. Ce qui semble une évidence ne semble toujours pas l'être aux yeux de tous. Et là aussi, la nature humaine fait passer avant l'évidence de la représentation de la moitié de l'humanité, les petites et mesquines ambitions des uns et des autres.
Bonnes vacances!