En effet, Jean-Claude Junker a surtout mouillé sa chemise pour convaincre les États de proposer des candidatures féminines. Aujourd'hui le nouveau président de la Commission se dit satisfait, mais a-t-il vraiment de quoi l'être? Il ne fait pas mieux que son prédécesseur (9 femmes pour 19 hommes), on est vraiment loin de la parité.
Les États et les commissaires qui doivent tout faire pour instaurer dans les textes la parité et l'égalité en droit entre hommes et femmes en Europe que ce soit tant dans le monde politique qu'économique font comme s'ils n'avaient rien compris aux enjeux. Les enjeux de nos sociétés ne font paradoxalement pas le poids face aux petites ambitions des uns et des autres.
Bien sûr, ce ne sera pas le seul problème qu'ils auront à résoudre pendant les 5 ans qui viennent. D'autres que certains estiment plus importants attendent des réponses urgentes. Commençons par les questions économiques, la crise et le chômage qui en découle mais aussi le traité transatlantique qui pourrait être remis en question. Les questions de relations internationales avec le problème ukrainien cache-sexe des ambitions poutiniennes. D'autres encore, dont particulièrement - et c'est lié au problème avec la Russie -, l'approvisionnement de l'Europe en énergie en sortant de la dépendance qui nous lie à certains pays. Et c'est sans parler des problèmes d'émigration qui font peur à certains et attristent - et c'est un euphémisme - tous.
Les Européens attendent des réponses sur tous ces points et vu le vote de juin, il semble qu'il soit urgent d'agir. Juncker ne pourra adopter la même attitude que Barroso, faire le gros dos et attendre que le vent tourne. Il doit agir malgré l'inertie ambiante. Malgré les États qui ne comprennent toujours pas pour la majorité d'entre eux que le commissaire qu'ils envoient à Bruxelles ne devra pas forcément défendre les intérêts nationaux. Mais le sait-il lui même? De son côté, Jean-Claude Juncker essaie d'être plus malin que les pays européens en nommant des commissaires qui seraient à contre-courant des politiques de leur pays. Jouant ainsi la carte des individus face à celle des États. On va vite savoir si sa stratégie est bonne.
Lors de la conférence de presse, Jean-Claude Juncker avait l'air satisfait de son équipe, du premier travail accompli. Mais les difficultés ne font en fait que commencer. En octobre, les parlementaires européens vont les auditionner pour approuver ou non le choix de ces nouveaux commissaires et si tout va bien, les choses sérieuses commenceront à partir du 1er novembre.
Les États et les commissaires qui doivent tout faire pour instaurer dans les textes la parité et l'égalité en droit entre hommes et femmes en Europe que ce soit tant dans le monde politique qu'économique font comme s'ils n'avaient rien compris aux enjeux. Les enjeux de nos sociétés ne font paradoxalement pas le poids face aux petites ambitions des uns et des autres.
Bien sûr, ce ne sera pas le seul problème qu'ils auront à résoudre pendant les 5 ans qui viennent. D'autres que certains estiment plus importants attendent des réponses urgentes. Commençons par les questions économiques, la crise et le chômage qui en découle mais aussi le traité transatlantique qui pourrait être remis en question. Les questions de relations internationales avec le problème ukrainien cache-sexe des ambitions poutiniennes. D'autres encore, dont particulièrement - et c'est lié au problème avec la Russie -, l'approvisionnement de l'Europe en énergie en sortant de la dépendance qui nous lie à certains pays. Et c'est sans parler des problèmes d'émigration qui font peur à certains et attristent - et c'est un euphémisme - tous.
Les Européens attendent des réponses sur tous ces points et vu le vote de juin, il semble qu'il soit urgent d'agir. Juncker ne pourra adopter la même attitude que Barroso, faire le gros dos et attendre que le vent tourne. Il doit agir malgré l'inertie ambiante. Malgré les États qui ne comprennent toujours pas pour la majorité d'entre eux que le commissaire qu'ils envoient à Bruxelles ne devra pas forcément défendre les intérêts nationaux. Mais le sait-il lui même? De son côté, Jean-Claude Juncker essaie d'être plus malin que les pays européens en nommant des commissaires qui seraient à contre-courant des politiques de leur pays. Jouant ainsi la carte des individus face à celle des États. On va vite savoir si sa stratégie est bonne.
Lors de la conférence de presse, Jean-Claude Juncker avait l'air satisfait de son équipe, du premier travail accompli. Mais les difficultés ne font en fait que commencer. En octobre, les parlementaires européens vont les auditionner pour approuver ou non le choix de ces nouveaux commissaires et si tout va bien, les choses sérieuses commenceront à partir du 1er novembre.