James Foley aurait été – car comment savoir si la vidéo est exacte ou non (il faut en plus se poser ce type de question!) – égorgé ou décapité par un homme cagoulé de noir, parlant anglais avec un accent britannique (sic). Un autre journaliste américain serait menacé du même sort, Steven Sotloff. Ces abominations seraient justifiées par les assassins par la nouvelle intervention des États-Unis en Irak.
A la différence de la France, les États-Unis ne payent pas de rançon. Ils présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes lorsqu'elles celles-ci sont exécutées et puis c'est tout. C'est un choix. Plus fort encore, la famille de James Foley a précisé sur Facebook qu'elle n'avait jamais été aussi fière de son fils.
Le coût du paiement des rançons par les autorités françaises a fait il n'y a pas longtemps la une des médias. La France serait même la championne du paiement de rançons. Les unes des journaux sont même rédigées de telle façon que l'on a l'impression que l'on reprocherait aux divers gouvernements français leur faiblesse face aux terroristes. Jusqu'à ce que l'horreur arrive... alors là, il semblera très improbable de lire quelque chose sur la soi-disant faiblesse des autorités parisiennes.
La France en tête – parce qu'elle joue plus ou moins la transparence, la Suisse, l'Espagne, des pays du Golfe payent. Enfin, ils payent mais ils aimeraient bien arrêter de payer. Alors de temps en temps, le dernier en date, François Hollande rappelle que la France ne payera plus, mais c'est bizarre personne ne le croit et surtout pas les terroristes.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne quant à eux, refusent catégoriquement de payer et estiment même que la politique des premiers nuit à leurs ressortissants qui pourtant sont de moins en moins kidnappés puisqu'ils ne valent rien sur le marché de l'enlèvement. Les Américains et les Anglais estiment que cela porte en effet préjudice à leurs concitoyens. Rappelons quand même que ce qui nuit le plus aux Américains et Anglais menacés, se sont les terroristes pas les autres victimes d'enlèvement.
La pratique de l'enlèvement est vieille comme le monde. Depuis toujours, des personnes ont été kidnappées et échangées contre une valeur quelle qu'elle soit. Si tout se passe bien, les otages ne sont pas exécutés puisqu'ils représentent une valeur. L'horreur advient lorsque les kidnappeurs ne peuvent plus garder avec eux la victime, paniquent ou veulent faire passer un message. C'est le cas avec les journalistes américains qu'ils kidnappent et dont ils savent pertinemment qu'ils ne tireront rien. Le message est clair et effrayant. En le kidnappant et le gardant pendant près de deux ans, les djihadistes savaient qu'ils exécuteraient à un moment ou à un autre leur otage. Et James Foley le savait aussi. Il a vécu deux ans proche de ses assassins. Il a espéré être sauvé, en vain. Pensons aujourd'hui à Steven Sotloff et à tous les otages de par le monde.
A la différence de la France, les États-Unis ne payent pas de rançon. Ils présentent leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes lorsqu'elles celles-ci sont exécutées et puis c'est tout. C'est un choix. Plus fort encore, la famille de James Foley a précisé sur Facebook qu'elle n'avait jamais été aussi fière de son fils.
Le coût du paiement des rançons par les autorités françaises a fait il n'y a pas longtemps la une des médias. La France serait même la championne du paiement de rançons. Les unes des journaux sont même rédigées de telle façon que l'on a l'impression que l'on reprocherait aux divers gouvernements français leur faiblesse face aux terroristes. Jusqu'à ce que l'horreur arrive... alors là, il semblera très improbable de lire quelque chose sur la soi-disant faiblesse des autorités parisiennes.
La France en tête – parce qu'elle joue plus ou moins la transparence, la Suisse, l'Espagne, des pays du Golfe payent. Enfin, ils payent mais ils aimeraient bien arrêter de payer. Alors de temps en temps, le dernier en date, François Hollande rappelle que la France ne payera plus, mais c'est bizarre personne ne le croit et surtout pas les terroristes.
Les États-Unis et la Grande-Bretagne quant à eux, refusent catégoriquement de payer et estiment même que la politique des premiers nuit à leurs ressortissants qui pourtant sont de moins en moins kidnappés puisqu'ils ne valent rien sur le marché de l'enlèvement. Les Américains et les Anglais estiment que cela porte en effet préjudice à leurs concitoyens. Rappelons quand même que ce qui nuit le plus aux Américains et Anglais menacés, se sont les terroristes pas les autres victimes d'enlèvement.
La pratique de l'enlèvement est vieille comme le monde. Depuis toujours, des personnes ont été kidnappées et échangées contre une valeur quelle qu'elle soit. Si tout se passe bien, les otages ne sont pas exécutés puisqu'ils représentent une valeur. L'horreur advient lorsque les kidnappeurs ne peuvent plus garder avec eux la victime, paniquent ou veulent faire passer un message. C'est le cas avec les journalistes américains qu'ils kidnappent et dont ils savent pertinemment qu'ils ne tireront rien. Le message est clair et effrayant. En le kidnappant et le gardant pendant près de deux ans, les djihadistes savaient qu'ils exécuteraient à un moment ou à un autre leur otage. Et James Foley le savait aussi. Il a vécu deux ans proche de ses assassins. Il a espéré être sauvé, en vain. Pensons aujourd'hui à Steven Sotloff et à tous les otages de par le monde.