Dans une société où tout bouge très vite, il est de moins en moins possible de suivre un seul cursus au cours de sa vie professionnelle, qui plus est in situ. L'enseignement à distance est le corollaire de la formation tout au long de la vie. Nul ne peut échapper aujourd'hui à la nécessité de soit changer de profession soit de suivre l'évolution technologique dans la branche dans laquelle il travaille. L'enseignement se devait de s'adapter. Il en est ainsi plus particulièrement de l'enseignement du journalisme.
S'adapter tout d'abord aux étudiants. L'enseignement à distance permet de toucher les individus dans le monde entier. Ceux-ci peuvent choisir leur université où qu'elle soit. Fini les frais de voyage, les démarches liées au visa et son refus, les coûts de logement. D'autres problèmes se greffent, nous ne les ignorions pas, néanmoins le coût d'un diplôme à distance et les difficultés des démarches administratives ne sauraient se comparer à celui d'un enseignement classique.
Les étudiants sont donc citoyens du monde. 77 pays sont membres de l'Organisation internationale de la Francophonie et c'est sans parler de ceux qui maitrisent le français et sont originaires d'un pays non membre.
Quelle aubaine pour les universités! Ces étudiants peuvent faire leur choix, à leur guise, si sélection il y a, elle ne pourra plus se faire qu'au niveau d'études. Le coût de l'inscription étant souvent le même, que l'enseignement se fasse in situ ou à distance.
Les étudiants sont donc libres de faire le choix de leur université. Où qu'ils soient, ils leur suffit d'une connexion internet. Là aussi, certaines discriminations peuvent exister. Difficile de télécharger une vidéo avec une connexion à bas débit. Et oserai-je saisir l'occasion pour rappeler qu'en France, il existe encore des territoires moins bien connectées que des zones en pleine jungle de Guinée équatoriale?
Et quelle richesse pour les enseignants! Des étudiants du monde entier leur livrent leur expérience, leur savoir, leur acquis. C'est passionnant. Dans une même promotion, vous pouvez avoir des étudiants originaires de tous les continents qui travailleront tous sur le même sujet mais avec une approche originale pour tous.
De même l'équipe enseignante peut elle aussi se trouver aux quatre coins du monde. La richesse ne vient donc pas seulement des étudiants mais aussi des enseignants, tout aussi riches de leur originalité et de leur expérience. Quelle chance aussi pour les étudiants. Dans le cadre d'un enseignement journalistique, l'intervenant est le plus souvent un professionnel en activité. Un journaliste sur le terrain qui collabore pour plusieurs médias, et dont le support peut être différent: papier, radio ou internet voire tv. Il peut être un local ou un installé. L'intérêt des sujets proposés en sera d'autant plus passionnant et enrichissant.
Il est important aussi de proposer un diplôme. Hier et encore aujourd'hui, nombre de cours sont dispensés dans le cadre d'une formation de quelques jours et quelques semaines, guère plus. Souvent financées par des organismes nationaux ou internationaux, ces formations sont importantes mais elles n'offrent pas de diplômes qui sanctionneraient des mois d'apprentissage. Et le diplôme reste encore le sésame pour accéder à un poste ou une promotion.
Aujourd'hui l'enseignement à distance concerne tous les profils et n'est plus réservé à l'élève ou l'étudiant vivant dans des lieux reculés, aux personnes handicapées, à celles incarcérées, aux personnes âgées, mais à tous les curieux du monde entier.
S'adapter tout d'abord aux étudiants. L'enseignement à distance permet de toucher les individus dans le monde entier. Ceux-ci peuvent choisir leur université où qu'elle soit. Fini les frais de voyage, les démarches liées au visa et son refus, les coûts de logement. D'autres problèmes se greffent, nous ne les ignorions pas, néanmoins le coût d'un diplôme à distance et les difficultés des démarches administratives ne sauraient se comparer à celui d'un enseignement classique.
Les étudiants sont donc citoyens du monde. 77 pays sont membres de l'Organisation internationale de la Francophonie et c'est sans parler de ceux qui maitrisent le français et sont originaires d'un pays non membre.
Quelle aubaine pour les universités! Ces étudiants peuvent faire leur choix, à leur guise, si sélection il y a, elle ne pourra plus se faire qu'au niveau d'études. Le coût de l'inscription étant souvent le même, que l'enseignement se fasse in situ ou à distance.
Les étudiants sont donc libres de faire le choix de leur université. Où qu'ils soient, ils leur suffit d'une connexion internet. Là aussi, certaines discriminations peuvent exister. Difficile de télécharger une vidéo avec une connexion à bas débit. Et oserai-je saisir l'occasion pour rappeler qu'en France, il existe encore des territoires moins bien connectées que des zones en pleine jungle de Guinée équatoriale?
Et quelle richesse pour les enseignants! Des étudiants du monde entier leur livrent leur expérience, leur savoir, leur acquis. C'est passionnant. Dans une même promotion, vous pouvez avoir des étudiants originaires de tous les continents qui travailleront tous sur le même sujet mais avec une approche originale pour tous.
De même l'équipe enseignante peut elle aussi se trouver aux quatre coins du monde. La richesse ne vient donc pas seulement des étudiants mais aussi des enseignants, tout aussi riches de leur originalité et de leur expérience. Quelle chance aussi pour les étudiants. Dans le cadre d'un enseignement journalistique, l'intervenant est le plus souvent un professionnel en activité. Un journaliste sur le terrain qui collabore pour plusieurs médias, et dont le support peut être différent: papier, radio ou internet voire tv. Il peut être un local ou un installé. L'intérêt des sujets proposés en sera d'autant plus passionnant et enrichissant.
Il est important aussi de proposer un diplôme. Hier et encore aujourd'hui, nombre de cours sont dispensés dans le cadre d'une formation de quelques jours et quelques semaines, guère plus. Souvent financées par des organismes nationaux ou internationaux, ces formations sont importantes mais elles n'offrent pas de diplômes qui sanctionneraient des mois d'apprentissage. Et le diplôme reste encore le sésame pour accéder à un poste ou une promotion.
Aujourd'hui l'enseignement à distance concerne tous les profils et n'est plus réservé à l'élève ou l'étudiant vivant dans des lieux reculés, aux personnes handicapées, à celles incarcérées, aux personnes âgées, mais à tous les curieux du monde entier.