Une fissure d’irréalité qui s’ouvre à travers cette « fenêtre » de toile et l’artiste utilise cet espace pour en faire jaillir la lumière au travers d’un immense bouquet de fleurs, derrière un vase de cristal ; au-delà d’un axe de lumière, ce sont les personnages du conteur lyrique de la peinture de Vito ALGHISI. Une peinture lyrique qui coule son chant léger, aérien dans l’espace parfumé d’une nature simple, domptée par l’homme, mais jamais détruite. Une nature endimanchée qui sent encore la saveur du travail de la main de l’homme. Une nature bonne : la nature du rêve.
L’éloignement rend bleues les montagnes, les collines, toute l’atmosphère de son entourage est bercée d’une teinte de bleue diffuse. Le bleu n’est-il pas la couleur des romantiques - cette façon d’utiliser cette couleur est typique des peintres du V° Siècle. Le bleu dans toutes ses tonalités, dégage progressivement un sentiment d’éloignement et en devient presque le symbole. Les Paysages « bleutés » d’ALGHISI s’imprègnent totalement de cette atmosphère nostalgique de l’éloignement. La nature bleue se concrétise par un coup de pinceau épais, riche, dégageant une foule de sentiments qui définissent par eux-mêmes la volonté lyrique du peintre.
Paysages campagnards classiques calibrés d’une lignée d’une simplicité exemplaire - un fond de collines, juste quelques arbres - et au coin d’une descente ou cachée dans un coins se trouve une maison - créant comme une anse atmosphérique dans laquelle les tonalités de ses bleus palpitent avec douceur. Bien sûr, de cette atmosphère jaillit la lumière, avec légèreté jouant un rôle fondamental, même s’il n’y a pas de profondeur ombrée ou de noir - obscur. La graduelle lumière fait briller ces « bleus » en les rendant comme veloutés.
C’est ainsi que s’accomplit l’image d’une peinture de paysages suspendue entre 2 mondes - entre la fantaisie et l’illumination - comme un désir de retenir un monde perdu dans le passé de la mémoire et de l’histoire. Le passé est un fil lyrique bleu, qui tisse la toile de cette peinture champêtre par le support d’une seule couleur à la poésie des plus douces.
Outre ses « Bleus » dont nous venons de parler Vito ALGHISI est aussi fasciné par les masques, le masque de « Arlequino ». Tout d’abord, il faut dire qu’il est Lombard ce qui explique déjà beaucoup de choses, mais il a choisi cette figure parce que dira-il, « il n’est pas simple d’aller au-delà des apparences » et de recueillir le secret qui motive chaque artiste, aussi simple soit-il. Ces autoportraits, par exemple, ne sont pas aussi simples qu’ils ne paraissent, ce sont des formats abstraits « physiologiques ». Mais il n’en reste pas moins que tout dans sa peinture est le reflet de sa personnalité - matière noble et solide, ou dense et travaillée par des coups de pinceau de droite à gauche, quelque fois peinture au couteau De tout cela, se dégage une atmosphère magique et transparente d’un souvenir perdu dans sa mémoire : mémoire du passé, de l’enfant qu’il a été, c’est ainsi que chacune de ses toiles est la réminiscence de sa propre enfance, que l’on a jamais pu lui voler; la réminiscence de cette enfance souriante, pleine de fantaisie d’affection et de pensées affectueuses. Ce mythe donne le désir de rire, d’un rire « amusement », d’une blague, enjouée, simple, mais profondément accrochée à l’histoire de l’âme du peintre.
La MAISON DE L’AMERIQUE LATINE DE MONACO présente Vito ALGHISI, artiste-peintre éclatant de talent, de romantisme, de joie de vivre et surtout conscient des vraies valeurs de la vie et dont les œuvres possèdent cette beauté et cette pureté qui ne peuvent être que le reflet de celle de son âme.
Du mardi 7 au samedi 25 avril 2009, inclus.
Tous les jours, de 15 à 20h, sauf dimanches et jours fériés.
L’éloignement rend bleues les montagnes, les collines, toute l’atmosphère de son entourage est bercée d’une teinte de bleue diffuse. Le bleu n’est-il pas la couleur des romantiques - cette façon d’utiliser cette couleur est typique des peintres du V° Siècle. Le bleu dans toutes ses tonalités, dégage progressivement un sentiment d’éloignement et en devient presque le symbole. Les Paysages « bleutés » d’ALGHISI s’imprègnent totalement de cette atmosphère nostalgique de l’éloignement. La nature bleue se concrétise par un coup de pinceau épais, riche, dégageant une foule de sentiments qui définissent par eux-mêmes la volonté lyrique du peintre.
Paysages campagnards classiques calibrés d’une lignée d’une simplicité exemplaire - un fond de collines, juste quelques arbres - et au coin d’une descente ou cachée dans un coins se trouve une maison - créant comme une anse atmosphérique dans laquelle les tonalités de ses bleus palpitent avec douceur. Bien sûr, de cette atmosphère jaillit la lumière, avec légèreté jouant un rôle fondamental, même s’il n’y a pas de profondeur ombrée ou de noir - obscur. La graduelle lumière fait briller ces « bleus » en les rendant comme veloutés.
C’est ainsi que s’accomplit l’image d’une peinture de paysages suspendue entre 2 mondes - entre la fantaisie et l’illumination - comme un désir de retenir un monde perdu dans le passé de la mémoire et de l’histoire. Le passé est un fil lyrique bleu, qui tisse la toile de cette peinture champêtre par le support d’une seule couleur à la poésie des plus douces.
Outre ses « Bleus » dont nous venons de parler Vito ALGHISI est aussi fasciné par les masques, le masque de « Arlequino ». Tout d’abord, il faut dire qu’il est Lombard ce qui explique déjà beaucoup de choses, mais il a choisi cette figure parce que dira-il, « il n’est pas simple d’aller au-delà des apparences » et de recueillir le secret qui motive chaque artiste, aussi simple soit-il. Ces autoportraits, par exemple, ne sont pas aussi simples qu’ils ne paraissent, ce sont des formats abstraits « physiologiques ». Mais il n’en reste pas moins que tout dans sa peinture est le reflet de sa personnalité - matière noble et solide, ou dense et travaillée par des coups de pinceau de droite à gauche, quelque fois peinture au couteau De tout cela, se dégage une atmosphère magique et transparente d’un souvenir perdu dans sa mémoire : mémoire du passé, de l’enfant qu’il a été, c’est ainsi que chacune de ses toiles est la réminiscence de sa propre enfance, que l’on a jamais pu lui voler; la réminiscence de cette enfance souriante, pleine de fantaisie d’affection et de pensées affectueuses. Ce mythe donne le désir de rire, d’un rire « amusement », d’une blague, enjouée, simple, mais profondément accrochée à l’histoire de l’âme du peintre.
La MAISON DE L’AMERIQUE LATINE DE MONACO présente Vito ALGHISI, artiste-peintre éclatant de talent, de romantisme, de joie de vivre et surtout conscient des vraies valeurs de la vie et dont les œuvres possèdent cette beauté et cette pureté qui ne peuvent être que le reflet de celle de son âme.
Du mardi 7 au samedi 25 avril 2009, inclus.
Tous les jours, de 15 à 20h, sauf dimanches et jours fériés.