En date
Illustration. Image du domaine public.
La règle est simple. La loi du 24 mai 1950 relative à la fête des mères précise: "La fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai; si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des mères a lieu le premier dimanche de juin". Elle a donc lieu entre fin mai et le 7 juin. En Grande-Bretagne, la fête des mères a lieu le 4e dimanche du Carême. En Suisse ou en Belgique par exemple, elle est fixée au deuxième dimanche de mai, ce qui est aussi le cas aux États-Unis.
Aux origines
Les origines de cette fête remonteraient à la Grèce antique. Au printemps, Rhéa, fille de Gaïa (la Terre), d'Ouranos (le Ciel) et mère de Zeus et Poséidon était célébrée. Le 1er mars on célébrait également les "matronalia", épouses et mères modèles sous l'empire romain, et lors de cette journée, les hommes devaient leur offrir de l’argent et des cadeaux. Mais, ces traditions anciennes, ne sont toutefois pas à mettre en lien direct avec la fête des mères telle qu'on la connaît aujourd'hui.
En France, célébrer les mamans, et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. Il fut le premier à évoquer l’idée d’une fête officielle des mères en 1806, mais cette idée ne va pas aboutir.
C’est au début du XXe siècle que le mouvement nataliste et hygiéniste veut rendre hommage au rôle de la mère dans l'éducation des enfants. Au nord-ouest de l’Isère, la ville d'Artas, réclame l'invention de la fête des mères. Un certain Prosper Roche, fondateur de l'Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d'Artas, organisa le 10 juin 1906 une cérémonie rendant hommage aux mères de familles nombreuses.
En France, en 1918, Lyon organise une "journée des mères", consacrée aux mères ayant perdu leur fils ou leur mari dans les tranchées. Deux ans plus tard, une fête des mères de familles nombreuses est fixée, et quelques années après, elle est reconnue par le gouvernement.
Mais, cette fête ne prend pas et n’attire pas l’opinion publique. C'est sous le régime de Vichy, qu’elle va prendre toute son importance et qu’elle sera inscrite au calendrier le 25 mai 1941 par le Maréchal Pétain. Cette fête participera à diffuser l'apologie de valeurs supposées traditionnelles autour du triptyque "Travail, famille, patrie".
La loi du 24 mai 1950, signée par le président Vincent Auriol, fixe les modalités de la célébration:
"Article 1er - La République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d'une journée consacrée à la célébration de la "Fête des mères". Le ministre de la santé publique et de la population est chargé, avec le concours de l'union nationale des associations familiales, de l'organisation de cette fête."
C'est le ministère de la Famille qui, depuis 2004, prend en charge cette fête, avec la participation de l'UNAF, l'Union des associations familiales.
En France, célébrer les mamans, et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. Il fut le premier à évoquer l’idée d’une fête officielle des mères en 1806, mais cette idée ne va pas aboutir.
C’est au début du XXe siècle que le mouvement nataliste et hygiéniste veut rendre hommage au rôle de la mère dans l'éducation des enfants. Au nord-ouest de l’Isère, la ville d'Artas, réclame l'invention de la fête des mères. Un certain Prosper Roche, fondateur de l'Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d'Artas, organisa le 10 juin 1906 une cérémonie rendant hommage aux mères de familles nombreuses.
En France, en 1918, Lyon organise une "journée des mères", consacrée aux mères ayant perdu leur fils ou leur mari dans les tranchées. Deux ans plus tard, une fête des mères de familles nombreuses est fixée, et quelques années après, elle est reconnue par le gouvernement.
Mais, cette fête ne prend pas et n’attire pas l’opinion publique. C'est sous le régime de Vichy, qu’elle va prendre toute son importance et qu’elle sera inscrite au calendrier le 25 mai 1941 par le Maréchal Pétain. Cette fête participera à diffuser l'apologie de valeurs supposées traditionnelles autour du triptyque "Travail, famille, patrie".
La loi du 24 mai 1950, signée par le président Vincent Auriol, fixe les modalités de la célébration:
"Article 1er - La République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d'une journée consacrée à la célébration de la "Fête des mères". Le ministre de la santé publique et de la population est chargé, avec le concours de l'union nationale des associations familiales, de l'organisation de cette fête."
C'est le ministère de la Famille qui, depuis 2004, prend en charge cette fête, avec la participation de l'UNAF, l'Union des associations familiales.
La question, la vraie: que vais-je offrir à ma maman?
La plupart des mères vont célébrer leur fête. Mais la vraie question, la seule, c’est, quel est le cadeau à offrir? Poèmes, cartes, fleurs et cadeaux faits main rivalisent de créativité auprès des enfants de tous âges pour épater leur mère. Les fleurs restent en tête des intentions d’achats des français. Le petit bisou ou la petite chanson aura aussi ses effets sur la maman, car après tout c’est l’intention qui compte. Les "pires" cadeaux restent l'appareil électroménager, beaucoup trop "cliché" pour une fête des mères en 2017, ou encore des produits de beauté anti-âge.
Ne pas en dénaturer l’esprit
C’est l’occasion pour les élus de remettre des médailles aux mères de familles nombreuses, et pour les commerçants de faire de bonnes affaires.
Par ailleurs, les origines de la fête renvoient, pour certains, à la fonction de génitrice plutôt qu’à celle de femme. La "fête des mères de familles nombreuses", telle qu’elle avait été pensée en France à l’avant-guerre, avait par exemple pour ambition d'offrir une récompense à des mères de famille nombreuse et non de participer à la libération des femmes.
Un cadeau, un poème, une chanson, peu importe… l’essentiel c’est de montrer à celle qui veille sur nous depuis le premier jour, que l’on n’oublie pas tout ce qu’elle a fait pour nous, et de lui montrer toute son affection, alors… bonne fête à toutes les mamans!
Par ailleurs, les origines de la fête renvoient, pour certains, à la fonction de génitrice plutôt qu’à celle de femme. La "fête des mères de familles nombreuses", telle qu’elle avait été pensée en France à l’avant-guerre, avait par exemple pour ambition d'offrir une récompense à des mères de famille nombreuse et non de participer à la libération des femmes.
Un cadeau, un poème, une chanson, peu importe… l’essentiel c’est de montrer à celle qui veille sur nous depuis le premier jour, que l’on n’oublie pas tout ce qu’elle a fait pour nous, et de lui montrer toute son affection, alors… bonne fête à toutes les mamans!