Dorsaf Hamdani sur la scène du Music Hall à Beyrouth. Photo (c) Rima Ayoub
Bien plus qu’un concert, une rencontre. Comme l’explique Dorsaf Hamdani: "j’avais envie qu’elles se parlent l’une à l’autre, comme des copines".
Un pari ambitieux que s’est fixé la chanteuse tunisienne de ce projet créatif mêlant étroitement deux univers que tout semblait opposer. Aux côtés de Daniel Mille, accordéoniste et maître d’œuvre, de Zied Zouari au violon, de Youssef Zayed à l’Oud et aux percussions, Dorsaf Hamdani a interprété les chansons de Barbara, Parisienne d’origine juive devenue grande dame de la chanson française, et de Fairouz, Beyrouthine maronite, promue "diva" de la musique arabe. Avec sa voix prenante, soyeuse et chaleureuse à la fois, Dorsaf Hamdani a su nous transporter dans un univers nouveau, au service de l’art de ces deux femmes, aux voix exceptionnelles et aux univers intimement différents. Une rencontre virtuelle et interculturelle entre deux légendes de la chanson et un voyage à travers deux cultures qui nous laisse sans voix.
Dans l’introduction des chansons, on ne peut savoir s’il s’agit d’une chanson de Barbara ou de Fairouz. Tous nos sens se réveillent, pour être tantôt transportés par le romantisme pointu de la chanteuse orientale Fairouz, tantôt émus par la poésie raffinée de Barbara. Tout cela sous forme d’une discussion virtuelle entre les deux icônes que Dorsaf Hamdani a su combiner, en rapprochant avec finesse ces deux âmes artistiques. Mélodies nées au pays du cèdre ou aux pieds de la Tour Eiffel, rien ne semblait séparer les deux rives de la méditerranée. Outre la langue dans laquelle chante Dorsaf, on a rapidement l’impression de ne pas distinguer ces deux univers musicaux qui se répondent formidablement. Le concert de Dorsaf Hamdan à Beyrouth ce 24 novembre a eu une double valeur symbolique.
D’abord, parce qu’il s’agit d’un concert caritatif dont le profit sera versé à l’association libanaise Skoun, centre de traitement gratuit pour les personnes toxicomanes ou alcooliques, dans un pays où, ce sujet reste tabou malgré l’évolution des mentalités.
Mais aussi, parce que le concert de Dorsah Hamdani a résonné comme une fusion parfaite entre l’Orient et l’Occident, à l’heure où les deux pays étaient dernièrement unis par la tragédie des attentats.
Un pari ambitieux que s’est fixé la chanteuse tunisienne de ce projet créatif mêlant étroitement deux univers que tout semblait opposer. Aux côtés de Daniel Mille, accordéoniste et maître d’œuvre, de Zied Zouari au violon, de Youssef Zayed à l’Oud et aux percussions, Dorsaf Hamdani a interprété les chansons de Barbara, Parisienne d’origine juive devenue grande dame de la chanson française, et de Fairouz, Beyrouthine maronite, promue "diva" de la musique arabe. Avec sa voix prenante, soyeuse et chaleureuse à la fois, Dorsaf Hamdani a su nous transporter dans un univers nouveau, au service de l’art de ces deux femmes, aux voix exceptionnelles et aux univers intimement différents. Une rencontre virtuelle et interculturelle entre deux légendes de la chanson et un voyage à travers deux cultures qui nous laisse sans voix.
Dans l’introduction des chansons, on ne peut savoir s’il s’agit d’une chanson de Barbara ou de Fairouz. Tous nos sens se réveillent, pour être tantôt transportés par le romantisme pointu de la chanteuse orientale Fairouz, tantôt émus par la poésie raffinée de Barbara. Tout cela sous forme d’une discussion virtuelle entre les deux icônes que Dorsaf Hamdani a su combiner, en rapprochant avec finesse ces deux âmes artistiques. Mélodies nées au pays du cèdre ou aux pieds de la Tour Eiffel, rien ne semblait séparer les deux rives de la méditerranée. Outre la langue dans laquelle chante Dorsaf, on a rapidement l’impression de ne pas distinguer ces deux univers musicaux qui se répondent formidablement. Le concert de Dorsaf Hamdan à Beyrouth ce 24 novembre a eu une double valeur symbolique.
D’abord, parce qu’il s’agit d’un concert caritatif dont le profit sera versé à l’association libanaise Skoun, centre de traitement gratuit pour les personnes toxicomanes ou alcooliques, dans un pays où, ce sujet reste tabou malgré l’évolution des mentalités.
Mais aussi, parce que le concert de Dorsah Hamdani a résonné comme une fusion parfaite entre l’Orient et l’Occident, à l’heure où les deux pays étaient dernièrement unis par la tragédie des attentats.