Une autre forme d’implication des parents
Illustration. Image libre de droits
Pour certains les devoirs, dans le primaire, sont un moyen pour les parents de suivre l’évolution scolaire de leur enfant mais ils ne doivent pas être un apprentissage à la maison. C’est un moment où l’enfant peut revoir des choses, s’entraîner mais pas apprendre. Beaucoup de parents pensent que la réussite scolaire de leur enfant est liée à la multiplication des devoirs à la maison. Ce qui n’est pas forcément une réalité.
Il y a peut-être d’autres façons pour les parents de s’impliquer dans ce parcours scolaire ou tout simplement dans l’éducation de leur enfant. Lui poser des questions, éveiller sa curiosité en l’amenant au musée ou à des expositions par exemple, en somme un développement de la vie culturelle et sociale qui viserait à favoriser son épanouissement et la notion de plaisir. C’est aussi une façon de créer du lien entre les instituteurs et les parents.
Il y a peut-être d’autres façons pour les parents de s’impliquer dans ce parcours scolaire ou tout simplement dans l’éducation de leur enfant. Lui poser des questions, éveiller sa curiosité en l’amenant au musée ou à des expositions par exemple, en somme un développement de la vie culturelle et sociale qui viserait à favoriser son épanouissement et la notion de plaisir. C’est aussi une façon de créer du lien entre les instituteurs et les parents.
L’école après l’école sans en avoir les moyens
Étienne Douat, maître de conférences en sociologie à l'université de Poitiers précise qu'ils seraient même facteurs d'inégalités supplémentaires. L’inégalité qu’engendrent les devoirs à la maison tient à l’inégalité des conditions de vie de l’enfant. Parents non diplômés, conditions matérielles inadéquates à la maison, ce moment d’échanges et d’aide se transforme parfois en véritable moment de crispation pour certains foyers. Ils ne font que renforcer un système scolaire parfois trop créateur d’angoisse et de pression, en plus de créer de la fatigue chez l’enfant. Les devoirs écrits sont d’ailleurs interdits par la loi depuis 1956, une loi qui ne concerne que le primaire.
Pourtant, aujourd’hui, la majorité des instituteurs en donnent encore. Pour Étienne Douat, les politiques doivent "étudier sérieusement" l'absence de devoirs à la maison, avec "un réexamen des programmes et des pratiques pédagogiques dans la classe, une profonde réflexion sur la formation des enseignants, une remise en cause de la structuration concurrentielle de notre système éducatif et du soutien de l’État au marché florissant des cours particuliers et du soutien scolaire".
Pourtant, aujourd’hui, la majorité des instituteurs en donnent encore. Pour Étienne Douat, les politiques doivent "étudier sérieusement" l'absence de devoirs à la maison, avec "un réexamen des programmes et des pratiques pédagogiques dans la classe, une profonde réflexion sur la formation des enseignants, une remise en cause de la structuration concurrentielle de notre système éducatif et du soutien de l’État au marché florissant des cours particuliers et du soutien scolaire".