L'auteur de l'article rappelle à juste titre les difficultés de mise en place du nouveau pays et cite la plus terrible de ces difficultés, la corruption des élites. Sans surprise car sa réputation le précède, l'on nous rappelle que le pays est entre autres subventionné par les États membres de l'Union européenne mais dont les fonctionnaires sont très discrédités car ils se seraient "laissés contaminer par l'esprit balkanique"! Chacun se renvoie dos à dos la responsabilité de l'échec de la lutte contre la corruption encore très présente.
Quelques pages plus loin, l'on peut lire une enquête cette fois-ci sur les radars et les amendes électroniques. On y apprend la aussi sans surprise que les PV rapportent gros à l’État mais aussi à des entreprises privées et là c'est plus surprenant, qui sont dirigées par des anciens politiciens, tels Francis Mer et Thierry Breton, tous les deux ministres de l’Économie et des Finances sous la présidence Sarkozy. On y découvre des marchés publics tous remportés par des sociétés dirigées par ces messieurs avec une liste de dysfonctionnements longue comme le bras: "surfacturation, marché truqué et prestation bidon"... Le mot "corruption" n'est écrit nulle part et on précise même que l'actuel ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve "n'a jamais accordé la moindre importance au document de 250 pages car trop ennuyeux et technique".
Deux articles qui parlent et dénoncent des situations où des politiciens profitent de leur position pour améliorer substantiellement leur revenus, mais traiter de façon diamétralement différente. Dans le premier, sur le Kosovo, le mot corruption revient à toutes les pages, nulle inquiétude ni réserve pour l'utiliser tellement il est évident qu'un pays balkanique souffre du mal endémique qu'est la corruption. Dans celui concernant les sociétés françaises de radars, les parachutes plus que dorés des anciens ministres ne sont qualifiés de… rien. Ni de conflits d'intérêt, ni de situations privilégiées et surtout pas de corruption. C'est vrai qu'au sens strict du terme, il ne s'agit pas de corruption en tant que telle, mais comme je l'ai écrit plus haut de situations privilégiées, de conflits d'intérêt... toutes autres choses en vérité...
Deux pays, deux traitements. Et pourtant une même réalité mais avec deux poids, deux mesures. Des hommes politiques qui profitent de leur position pour se réserver des postes lucratifs. Malgré l'enquête de l'Inspecteur générale de l'administration rien ne bouge et ne devrait bouger. Ne reste que les médias et les lanceurs d'alerte pour mettre le doigt sur ce qui n'est pas acceptable et qui pourtant est encore trop souvent accepté.
Décidément la démocratie n'est acquise nulle part, cela reste un but, un chemin à parcourir et certainement pas un statut. Que les vieilles démocraties, dont la France fait partie, ne l'oublient pas en s'endormant sur ses lauriers de gloire passée.
Quelques pages plus loin, l'on peut lire une enquête cette fois-ci sur les radars et les amendes électroniques. On y apprend la aussi sans surprise que les PV rapportent gros à l’État mais aussi à des entreprises privées et là c'est plus surprenant, qui sont dirigées par des anciens politiciens, tels Francis Mer et Thierry Breton, tous les deux ministres de l’Économie et des Finances sous la présidence Sarkozy. On y découvre des marchés publics tous remportés par des sociétés dirigées par ces messieurs avec une liste de dysfonctionnements longue comme le bras: "surfacturation, marché truqué et prestation bidon"... Le mot "corruption" n'est écrit nulle part et on précise même que l'actuel ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve "n'a jamais accordé la moindre importance au document de 250 pages car trop ennuyeux et technique".
Deux articles qui parlent et dénoncent des situations où des politiciens profitent de leur position pour améliorer substantiellement leur revenus, mais traiter de façon diamétralement différente. Dans le premier, sur le Kosovo, le mot corruption revient à toutes les pages, nulle inquiétude ni réserve pour l'utiliser tellement il est évident qu'un pays balkanique souffre du mal endémique qu'est la corruption. Dans celui concernant les sociétés françaises de radars, les parachutes plus que dorés des anciens ministres ne sont qualifiés de… rien. Ni de conflits d'intérêt, ni de situations privilégiées et surtout pas de corruption. C'est vrai qu'au sens strict du terme, il ne s'agit pas de corruption en tant que telle, mais comme je l'ai écrit plus haut de situations privilégiées, de conflits d'intérêt... toutes autres choses en vérité...
Deux pays, deux traitements. Et pourtant une même réalité mais avec deux poids, deux mesures. Des hommes politiques qui profitent de leur position pour se réserver des postes lucratifs. Malgré l'enquête de l'Inspecteur générale de l'administration rien ne bouge et ne devrait bouger. Ne reste que les médias et les lanceurs d'alerte pour mettre le doigt sur ce qui n'est pas acceptable et qui pourtant est encore trop souvent accepté.
Décidément la démocratie n'est acquise nulle part, cela reste un but, un chemin à parcourir et certainement pas un statut. Que les vieilles démocraties, dont la France fait partie, ne l'oublient pas en s'endormant sur ses lauriers de gloire passée.