«"Il y a aussi des inédits dont vous n'imaginez pas le nombre ! Des cartons où figurent, en particulier, des comédies musicales qu'il n'a pas eu le temps de monter" (c) DR
"Les dévoyés", qu'ils ont conçue ensemble est pour Macha Méril une excellente occasion de faire vivre l'œuvre de Michel Legrand. C’était son souhait à lui et elle veut absolument le réaliser. C’est un gros travail qui va lui demander plusieurs mois. Elle précise que c’est l'histoire d'une rencontre en 1963 à La Coupole, entre un jeune homme et une philosophe. Les chanteurs vont assurer la partie vocale, et Macha Méril sera naturellement l'une des interprètes du livret.
Elle précise qu’il n’y a pas que cet opéra, il y a aussi “des chansons“. Elle ajoute “Quand il est parti, j’ai trouvé un carton plein de musiques inédites, des merveilles. Je suis en train de faire écrire des paroles par de grands écrivains, Éric-Emmanuel Schmitt, Régis Debray, Philippe Grimberg…“.
Des prix qui portent le nom du compositeur ont été remis récemment à La Mothe, la maison du Loiret où il a passé ses dernières années. Trois compositeurs de musiques de films, le Tunisien Amine Bouhafa, le Libanais Bachar Mar-Khalifé et le Japonais Joe Hisaishi les ont reçus d’un jury présidé par Claude Lelouch. Le trophée représentait une grenouille jouant du piano. "Cette image faisait beaucoup rire Michel", ajoute Macha Méril. Elle est convaincue que les musiciens qui travaillent pour le cinéma doivent figurer dans de prestigieux palmarès annuels, elle a multiplié les démarches en ce sens, en particulier auprès de dirigeants du Festival de Cannes et de la SACEM. Mais elle déclare "À chaque fois, on m'a répondu que c'était impossible parce que cette catégorie ne figurait pas dans les statuts". Elle ne se décourage cependant pas. Par ailleurs, elle poursuit son combat auprès des autorités officielles afin d’aider une nouvelle génération de compositeurs. "Il y a aujourd'hui, dans les conservatoires, des talents en herbe dont l'agilité, le sens de la mélodie, montrent qu'ils sont capables de contribuer largement au rythme, à l'émotion d'un film". Pour les aider, elle a décidé de transformer la propriété de Michel Legrand, en une sorte de "Villa Médicis" de la musique de films. Grâce à des mécènes et à des subventions diverses, elle fera construire dans le parc des bâtiments où de jeunes compositeurs pourront travailler en toute quiétude pendant au moins un an. Ils pourront également accéder aux archives de Michel Legrand, des milliers de partitions originales, écrites à la main, numérisées et classées."Il y a aussi des inédits dont vous n'imaginez pas le nombre ! Des cartons où figurent, en particulier, des comédies musicales qu'il n'a pas eu le temps de monter". Il y a des mélodies inédites sur lesquelles des écrivains ajoutent actuellement des paroles : Eric-Emmanuel Schmitt, Yann Queffélec, Irène Frain et Tahar Ben Jelloun parmi ces auteurs.
Elle précise qu’il n’y a pas que cet opéra, il y a aussi “des chansons“. Elle ajoute “Quand il est parti, j’ai trouvé un carton plein de musiques inédites, des merveilles. Je suis en train de faire écrire des paroles par de grands écrivains, Éric-Emmanuel Schmitt, Régis Debray, Philippe Grimberg…“.
Des prix qui portent le nom du compositeur ont été remis récemment à La Mothe, la maison du Loiret où il a passé ses dernières années. Trois compositeurs de musiques de films, le Tunisien Amine Bouhafa, le Libanais Bachar Mar-Khalifé et le Japonais Joe Hisaishi les ont reçus d’un jury présidé par Claude Lelouch. Le trophée représentait une grenouille jouant du piano. "Cette image faisait beaucoup rire Michel", ajoute Macha Méril. Elle est convaincue que les musiciens qui travaillent pour le cinéma doivent figurer dans de prestigieux palmarès annuels, elle a multiplié les démarches en ce sens, en particulier auprès de dirigeants du Festival de Cannes et de la SACEM. Mais elle déclare "À chaque fois, on m'a répondu que c'était impossible parce que cette catégorie ne figurait pas dans les statuts". Elle ne se décourage cependant pas. Par ailleurs, elle poursuit son combat auprès des autorités officielles afin d’aider une nouvelle génération de compositeurs. "Il y a aujourd'hui, dans les conservatoires, des talents en herbe dont l'agilité, le sens de la mélodie, montrent qu'ils sont capables de contribuer largement au rythme, à l'émotion d'un film". Pour les aider, elle a décidé de transformer la propriété de Michel Legrand, en une sorte de "Villa Médicis" de la musique de films. Grâce à des mécènes et à des subventions diverses, elle fera construire dans le parc des bâtiments où de jeunes compositeurs pourront travailler en toute quiétude pendant au moins un an. Ils pourront également accéder aux archives de Michel Legrand, des milliers de partitions originales, écrites à la main, numérisées et classées."Il y a aussi des inédits dont vous n'imaginez pas le nombre ! Des cartons où figurent, en particulier, des comédies musicales qu'il n'a pas eu le temps de monter". Il y a des mélodies inédites sur lesquelles des écrivains ajoutent actuellement des paroles : Eric-Emmanuel Schmitt, Yann Queffélec, Irène Frain et Tahar Ben Jelloun parmi ces auteurs.
Theodor Herzl à l’Opéra d’Israël
Une œuvre consacrée au fondateur du mouvement sioniste figure parmi les huit productions qui seront présentées à l’Opéra de Tel-Aviv lors de la saison 2022/2023 qui débutera en novembre prochain.
Cet opéra israélien "Theodor" est inspiré de la vie de Theodor Herzl, journaliste, avocat, écrivain, né le 2 mai 1860 à Pest et mort le 3 juillet 1904 à Edlach, actuellement en Basse-Autriche. L’action se déroule d'abord à Vienne en 1881, où le jeune Herzl est étudiant, Par la suite, il sera le correspondant à Paris de l’important quotidien viennois "Neue Freie Presse". Ce qui lui permettra en 1895 d’assister au procès d’Alfred Dreyfus.
La première mondiale de "Theodor" aura lieu en mai 2023, elle sera dirigée par l’Israélien Nimrod David Pfeffer, qui a récemment fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York. L’oeuvre est mise en scène par le librettiste et sera chantée en hébreu. Le philanthrope Daniel Jusidman soutient généreusement cette production.
La musique a été composée par Yonatan Cnaan, né à Tel-Aviv en 1977. Diplômé de la Buchman Mehta School of Music de l'Université de Tel-Aviv et du College Conservatory of Music de l'Université de Cincinnati, ce compositeur et chef d'orchestre a écrit quelques comédies musicales. Le livret est dû à Ido Ricklin. Né en 1966, il a étudié à la Central School of Speech and Drama de Londres, dirigé plusieurs théâtres en Israel et réalisé quelques mises en scène.
Le Centre Herzl de Jérusalem expose actuellement et pour la première fois, le manuscrit original en allemand du roman de Theodor Herzl "Altneuland" "Terre ancienne, terre nouvelle". Ceci dans le cadre d'une nouvelle exposition célébrant les 120 ans de sa publication. Dans ce roman utopique publié en 1902 et qui commence par la célèbre phrase "Si vous le voulez, ce ne sera pas qu’un rêve", Herzl qui est considéré comme le fondateur du sionisme politique moderne, décrit sa vision de l'Etat juif. Il avait organisé le premier congrès sioniste à Bâle le 29 août 1897 qui regroupait près de 200 participants de 17 pays, événement décisif dans la création de l’État juif. Chacune de ses pages est assurée pour un million de dollars et "Altneuland" en compte 396, déclare Uri Zaki, président du Centre Herzl, Susan Burns, conservatrice aux Archives centrales sionistes qui a prêté le manuscrit dit de Herzl "Une partie de ce qu'il a écrit s'apparente à une prophétie.
Cet opéra israélien "Theodor" est inspiré de la vie de Theodor Herzl, journaliste, avocat, écrivain, né le 2 mai 1860 à Pest et mort le 3 juillet 1904 à Edlach, actuellement en Basse-Autriche. L’action se déroule d'abord à Vienne en 1881, où le jeune Herzl est étudiant, Par la suite, il sera le correspondant à Paris de l’important quotidien viennois "Neue Freie Presse". Ce qui lui permettra en 1895 d’assister au procès d’Alfred Dreyfus.
La première mondiale de "Theodor" aura lieu en mai 2023, elle sera dirigée par l’Israélien Nimrod David Pfeffer, qui a récemment fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York. L’oeuvre est mise en scène par le librettiste et sera chantée en hébreu. Le philanthrope Daniel Jusidman soutient généreusement cette production.
La musique a été composée par Yonatan Cnaan, né à Tel-Aviv en 1977. Diplômé de la Buchman Mehta School of Music de l'Université de Tel-Aviv et du College Conservatory of Music de l'Université de Cincinnati, ce compositeur et chef d'orchestre a écrit quelques comédies musicales. Le livret est dû à Ido Ricklin. Né en 1966, il a étudié à la Central School of Speech and Drama de Londres, dirigé plusieurs théâtres en Israel et réalisé quelques mises en scène.
Le Centre Herzl de Jérusalem expose actuellement et pour la première fois, le manuscrit original en allemand du roman de Theodor Herzl "Altneuland" "Terre ancienne, terre nouvelle". Ceci dans le cadre d'une nouvelle exposition célébrant les 120 ans de sa publication. Dans ce roman utopique publié en 1902 et qui commence par la célèbre phrase "Si vous le voulez, ce ne sera pas qu’un rêve", Herzl qui est considéré comme le fondateur du sionisme politique moderne, décrit sa vision de l'Etat juif. Il avait organisé le premier congrès sioniste à Bâle le 29 août 1897 qui regroupait près de 200 participants de 17 pays, événement décisif dans la création de l’État juif. Chacune de ses pages est assurée pour un million de dollars et "Altneuland" en compte 396, déclare Uri Zaki, président du Centre Herzl, Susan Burns, conservatrice aux Archives centrales sionistes qui a prêté le manuscrit dit de Herzl "Une partie de ce qu'il a écrit s'apparente à une prophétie.