Ales Bialatski, président du Centre de défense des droits humains Viasna, a été arrêté le 4 août dans le centre de Minsk, pour avoir utilisé son compte bancaire personnel en Lituanie afin de financer le travail de son organisation de défense des droits humains au Bélarus. Les autorités biélorusses ont retiré à Viasna son statut officiel en 2003, lui retirant par là même le droit d'ouvrir un compte bancaire en son nom au Bélarus. En 2005, le fait d'agir pour le compte d'une organisation non reconnue est devenu une infraction pénale au Bélarus, passible d'une peine de six mois à un an d'emprisonnement.
Ales Bialatski, qui est également vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, aurait été arrêté après que le ministère lituanien de la Justice a transmis des informations bancaires aux autorités biélorusses.
"Le Bélarus a le droit de sanctionner la fraude fiscale en tant que crime. Toutefois, les charges retenues contre Ales Bialatski sont motivées par des considérations politiques. En tant que prisonnier d'opinion, détenu pour avoir défendu les droits fondamentaux, il doit être libéré sans attendre", a indiqué Heather McGill, spécialiste du Bélarus au sein d'Amnesty International. "En refusant d'enregistrer des organisations non gouvernementales (ONG) légitimes et en les empêchant de fonctionner ouvertement, le gouvernement biélorusse ne laisse pas d'autre choix à des militants comme Ales Bialatski que d'utiliser des comptes bancaires dans des pays voisins pour financer leurs activités. Sa détention s'inscrit dans le cadre d'une politique établie de longue date qui consiste à harceler les militants de la société civile et les défenseurs des droits humains. Cette pratique s'est aggravée depuis l'élection présidentielle de décembre 2010, qui a donné lieu à une répression sans précédent contre la société civile."
Ales Bialatski a été arrêté près de la place de la Victoire à Minsk, le 4 août, par des agents en civil du Service des enquêtes financières. Des documents et du matériel ont été saisis au bureau de Viasna. L'appartement et la résidence d'été située à l'extérieur de Minsk d'Ales Bialatski ont également fait l'objet d'une perquisition. Il est actuellement détenu dans l'attente de son procès à Minsk.
On constate une détérioration sans précédent de la situation des droits humains au Bélarus depuis six mois. Des personnalités éminentes de l'opposition ont été arrêtées, victimes de mauvais traitements et déclarées coupables dans le cadre de procès iniques. Les ONG, les militants de la société civile et les journalistes qui osent critiquer le gouvernement sont la cible d'un harcèlement constant. Le Centre de défense des droits humains Viasna est engagé activement au Bélarus depuis 1998 et a été enregistré en tant qu'ONG en 1999. En 2003, son statut officiel lui a été retiré à la suite de son travail de suivi des élections et les autorités ont tenté à plusieurs reprises de faire obstacle à son enregistrement officiel. Depuis l'élection présidentielle de décembre 2010, l'organisation et son personnel subissent une pression croissante de la part des autorités.
Ales Bialatski, qui est également vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, aurait été arrêté après que le ministère lituanien de la Justice a transmis des informations bancaires aux autorités biélorusses.
"Le Bélarus a le droit de sanctionner la fraude fiscale en tant que crime. Toutefois, les charges retenues contre Ales Bialatski sont motivées par des considérations politiques. En tant que prisonnier d'opinion, détenu pour avoir défendu les droits fondamentaux, il doit être libéré sans attendre", a indiqué Heather McGill, spécialiste du Bélarus au sein d'Amnesty International. "En refusant d'enregistrer des organisations non gouvernementales (ONG) légitimes et en les empêchant de fonctionner ouvertement, le gouvernement biélorusse ne laisse pas d'autre choix à des militants comme Ales Bialatski que d'utiliser des comptes bancaires dans des pays voisins pour financer leurs activités. Sa détention s'inscrit dans le cadre d'une politique établie de longue date qui consiste à harceler les militants de la société civile et les défenseurs des droits humains. Cette pratique s'est aggravée depuis l'élection présidentielle de décembre 2010, qui a donné lieu à une répression sans précédent contre la société civile."
Ales Bialatski a été arrêté près de la place de la Victoire à Minsk, le 4 août, par des agents en civil du Service des enquêtes financières. Des documents et du matériel ont été saisis au bureau de Viasna. L'appartement et la résidence d'été située à l'extérieur de Minsk d'Ales Bialatski ont également fait l'objet d'une perquisition. Il est actuellement détenu dans l'attente de son procès à Minsk.
On constate une détérioration sans précédent de la situation des droits humains au Bélarus depuis six mois. Des personnalités éminentes de l'opposition ont été arrêtées, victimes de mauvais traitements et déclarées coupables dans le cadre de procès iniques. Les ONG, les militants de la société civile et les journalistes qui osent critiquer le gouvernement sont la cible d'un harcèlement constant. Le Centre de défense des droits humains Viasna est engagé activement au Bélarus depuis 1998 et a été enregistré en tant qu'ONG en 1999. En 2003, son statut officiel lui a été retiré à la suite de son travail de suivi des élections et les autorités ont tenté à plusieurs reprises de faire obstacle à son enregistrement officiel. Depuis l'élection présidentielle de décembre 2010, l'organisation et son personnel subissent une pression croissante de la part des autorités.