Scène de rue à Cotonou. Photo (c) Antoine Doyen
Ce mercredi soir autour de 20 heures nous sommes devant le Stade de l’Amitié de Cotonou, un jeune homme à peine la vingtaine de façon discrète s’approche de l’une des vendeuses de médicaments situées sur l’esplanade. Quelques minutes d’échanges avec la vendeuse et il repart après avoir rapidement empoché un produit pris sur l’étalage. Nous observons la situation de loin pendant une trentaine de minutes. Avec la même discrétion, trois hommes sont venus prendre les mêmes produits. Il s’agit de stimulants sexuels.
Ces produits se vendent de plus en plus comme des petits pains. Ils sont cédés aux coins des rues à tous ceux qui le désirent.
Nous nous rapprochons de l’une des vendeuses.Tout de suite le marketing commence. Elle nous demande le genre de produits que nous voulons. "Des stimulants sexuels" avons-nous répondu. Tout de suite une gamme variée de produits sous forme de comprimé, gélule, liquide nous furent présentés avec à la clé les "prouesses" vers lesquelles ils conduisent. A cette étape nous déclinons notre identité. Immédiatement la réticence se lit sur les visages. Nous expliquons notre démarche et essayons de rassurer et réussissons à délier les langues. Viviane, une des vendeuses explique "ces stimulants sont les produits qu’on vend le plus. En plus de cela il y a les préservatifs". Propos que confirme Henriette une autre vendeuse qui renseigne "au moins la moitié de mon étalage est composée des stimulants mais je n’expose pas tout. J’ai des clients privilégiés qui viennent chercher certains produits spécifiques que je leur réserve". Ces stimulants sexuels, nous disent les vendeuses, sont vendus entre 500 et 1500 FCFA. Un jeune client se confie "je viens ici au moins trois fois par semaine. La raison principale c’est de bien satisfaire mes partenaires sexuels afin de leur montrer ma virilité ; cela marche bien, mais je n’utilise pas cela avec ma femme mais plutôt avec mes maîtresses". Hervé la quarantaine, un consommateur des stimulants ajoute "avec ces produits je vous assure j’ai retrouvée l’harmonie dans mon ménage car ma femme est maintenant heureuse car il y avait quelques tensions à cause de mes faiblesses au lit. Elle pensait que je faisais des choses dehors avant de rentrer alors qu’en réalité c’est la fatigue. Mais maintenant ça va."
Parfaite, elle est vendeuse. Elle explique "moi c’est au Ghana que je vais acheter les produits. Au Ghana, je vous assure c’est des bons produits ; ça marche. Il y a beaucoup de gens qui viennent. Il y a les vielles personnes, les jeunes filles surtout et même les dames achètent cela pour leur mari. Il faut s’occuper des clients. C’est ça qui me donne à manger. Je gagne beaucoup."
Ces produits se vendent de plus en plus comme des petits pains. Ils sont cédés aux coins des rues à tous ceux qui le désirent.
Nous nous rapprochons de l’une des vendeuses.Tout de suite le marketing commence. Elle nous demande le genre de produits que nous voulons. "Des stimulants sexuels" avons-nous répondu. Tout de suite une gamme variée de produits sous forme de comprimé, gélule, liquide nous furent présentés avec à la clé les "prouesses" vers lesquelles ils conduisent. A cette étape nous déclinons notre identité. Immédiatement la réticence se lit sur les visages. Nous expliquons notre démarche et essayons de rassurer et réussissons à délier les langues. Viviane, une des vendeuses explique "ces stimulants sont les produits qu’on vend le plus. En plus de cela il y a les préservatifs". Propos que confirme Henriette une autre vendeuse qui renseigne "au moins la moitié de mon étalage est composée des stimulants mais je n’expose pas tout. J’ai des clients privilégiés qui viennent chercher certains produits spécifiques que je leur réserve". Ces stimulants sexuels, nous disent les vendeuses, sont vendus entre 500 et 1500 FCFA. Un jeune client se confie "je viens ici au moins trois fois par semaine. La raison principale c’est de bien satisfaire mes partenaires sexuels afin de leur montrer ma virilité ; cela marche bien, mais je n’utilise pas cela avec ma femme mais plutôt avec mes maîtresses". Hervé la quarantaine, un consommateur des stimulants ajoute "avec ces produits je vous assure j’ai retrouvée l’harmonie dans mon ménage car ma femme est maintenant heureuse car il y avait quelques tensions à cause de mes faiblesses au lit. Elle pensait que je faisais des choses dehors avant de rentrer alors qu’en réalité c’est la fatigue. Mais maintenant ça va."
Parfaite, elle est vendeuse. Elle explique "moi c’est au Ghana que je vais acheter les produits. Au Ghana, je vous assure c’est des bons produits ; ça marche. Il y a beaucoup de gens qui viennent. Il y a les vielles personnes, les jeunes filles surtout et même les dames achètent cela pour leur mari. Il faut s’occuper des clients. C’est ça qui me donne à manger. Je gagne beaucoup."