Ces prisonniers ont entamé une grève de la faim le 26 octobre pour protester contre le fait qu'ils ne bénéficient pas des réductions de peine accordées aux prisonniers de droit commun. Le jour suivant, les autorités pénitentiaires ont commencé à priver d'eau potable les grévistes de la faim, leur faisant courir le risque de mourir de déshydratation. Cette situation aurait duré jusqu'au 2 novembre au moins. Deux des prisonniers ont été hospitalisés mardi, tandis que huit autres détenus se trouvent dans des cellules conçues pour recevoir des chiens, selon des sources locales.
"Priver des prisonniers d'eau potable pour les punir de mener une grève de la faim est inhumain. Par ailleurs, en traitant les prisonniers de cette manière, les autorités du Myanmar violent le droit international. Les autorités doivent immédiatement fournir de l'eau potable à ces prisonniers et faire sortir ceux qui se trouvent dans des cellules prévues pour des chiens", a déclaré Donna Guest, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Asie. "Il faudrait aussi ouvrir sans tarder une enquête indépendante sur les informations selon lesquelles certains des détenus se trouvent dans de telles cellules."
Les grévistes de la faim ont également été privés de visites, de médicaments, de nourriture et de courrier de leur famille. Les cellules pour chiens de la prison d'Insein mesurent environ deux mètres sur trois, n'ont pas de fenêtre et sont insonorisées. Elles ne disposent en général pas d'installations sanitaires, ni de lit ni de matelas au sol.
Au Myanmar, les prisonniers politiques sont le plus souvent inculpés en vertu de lois sur la sécurité ou l'ordre public dont la formulation vague permet aux autorités d'en faire une interprétation très large. Les conditions carcérales sont loin de respecter de nombreuses normes internationales en la matière. La nourriture, l'eau et les soins médicaux y sont insuffisants; les prisonniers politiques sont souvent incarcérés loin des leurs, et nombre d'entre eux sont soumis à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements comme le maintien à l'isolement pendant de longues périodes.
Un peu plus de 300 prisonniers politiques ont été libérés cette année mais la majorité de ceux qui ont été arrêtés au cours des dernières années sont toujours derrière les barreaux.
"Priver des prisonniers d'eau potable pour les punir de mener une grève de la faim est inhumain. Par ailleurs, en traitant les prisonniers de cette manière, les autorités du Myanmar violent le droit international. Les autorités doivent immédiatement fournir de l'eau potable à ces prisonniers et faire sortir ceux qui se trouvent dans des cellules prévues pour des chiens", a déclaré Donna Guest, directrice adjointe d'Amnesty International pour l'Asie. "Il faudrait aussi ouvrir sans tarder une enquête indépendante sur les informations selon lesquelles certains des détenus se trouvent dans de telles cellules."
Les grévistes de la faim ont également été privés de visites, de médicaments, de nourriture et de courrier de leur famille. Les cellules pour chiens de la prison d'Insein mesurent environ deux mètres sur trois, n'ont pas de fenêtre et sont insonorisées. Elles ne disposent en général pas d'installations sanitaires, ni de lit ni de matelas au sol.
Au Myanmar, les prisonniers politiques sont le plus souvent inculpés en vertu de lois sur la sécurité ou l'ordre public dont la formulation vague permet aux autorités d'en faire une interprétation très large. Les conditions carcérales sont loin de respecter de nombreuses normes internationales en la matière. La nourriture, l'eau et les soins médicaux y sont insuffisants; les prisonniers politiques sont souvent incarcérés loin des leurs, et nombre d'entre eux sont soumis à la torture et à d'autres formes de mauvais traitements comme le maintien à l'isolement pendant de longues périodes.
Un peu plus de 300 prisonniers politiques ont été libérés cette année mais la majorité de ceux qui ont été arrêtés au cours des dernières années sont toujours derrière les barreaux.