Le navire privé MV Salamis, qui a porté secours à ce groupe échoué en mer, et qui compterait des femmes enceintes, une femme blessée et un bébé de cinq mois parmi ses passagers, a été intercepté par la marine maltaise dans la nuit du 5 au 6 août avant d’entrer dans les eaux territoriales maltaises. Ce groupe est actuellement bloqué au large de la côte maltaise.
"Les autorités maltaises sont tenues, en vertu du droit humanitaire, de garantir la sécurité et le bien-être des personnes qui ont été secourues. Elles doivent permettre au bateau de débarquer à Malte et à ses passagers de bénéficier de tous les soins médicaux nécessaires, ainsi que de la possibilité de déposer une demande d’asile", a précisé Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.
"Les autorités maltaises sont tenues, en vertu du droit humanitaire, de garantir la sécurité et le bien-être des personnes qui ont été secourues. Elles doivent permettre au bateau de débarquer à Malte et à ses passagers de bénéficier de tous les soins médicaux nécessaires, ainsi que de la possibilité de déposer une demande d’asile", a précisé Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe et Asie centrale à Amnesty International.