Des gilets jaunes dans les tribunes de l'Allianz Riviera (photo (c) Serge Gloumeaud)
Ils sont partout. À Paris, en province, dans les campagnes. Sur les ronds-points, les péages d’autoroute, les centres commerciaux. Ils ont envahi nos journaux et les écrans de télévision. En ce dimanche automnal, certains ont cru pouvoir leur échapper en allant voir un match de football. Erreur fatale. Ils auront d’abord dû subir les opérations escargot organisées sur la route qui mène au stade. Puis prendre leur mal en patience lorsqu’ils se sont heurtés à l’un des nombreux barrages présents dans le quartier Saint-Isidore.
Sur le parvis, ils croiseront encore de nombreux spécimens portant la fameuse chasuble. Malgré l’évidence, ils penseront assister à un étrange afflux d’automobilistes en panne... La seule solution sera de rapidement rejoindre leur place en tribune. Là, au moins, les supporters n'auront qu'une seule chose en tête: soutenir leur équipe et porter fièrement les couleurs rouge et noir. D’ailleurs, à quoi d’autre pourraient penser ceux que l'on considère souvent comme des écervelés passionnés de ballon rond?
"Notre groupe n’est pas politique et le restera. Mais nous sommes citoyens à part entière et nous manifestons notre désaccord à notre manière" déclarent à l’unisson les supporters de la tribune Populaire Sud, dont nombreux sont ceux et celles qui portent le gilet ce soir.
Du rouge, du noir, du jaune. Le mélange est carnavalesque mais les idées défendues leur tiennent à cœur. Leur colère porte sur la répression qu’ils déclarent subir de la part de l’État. "Restriction et annulations de déplacements, atteintes à la liberté d’expression, bavures policières…": la coupe est pleine depuis bien longtemps pour ces supporters-citoyens. Ils n’ont pas attendu de visionner la vidéo d’un retraité se faisant matraquer par un CRS samedi 24 novembre à Paris pour faire connaissance avec certaines dérives des forces de l’ordre. Lors de leur déplacement à Montpellier en septembre 2018, l’un d’entre eux a été tabassé par des policiers sous prétexte qu’il les aurait molesté. Les fonctionnaires ont déposé plainte contre lui, l’un d’eux se faisant prescrire une interruption de travail de huit jours. Problème: la totalité de la scène a été filmée par des caméras de surveillance qui ne montrent aucun geste déplacé de la part du supporter niçois qui a été relaxé.
Les travées du stade sont donc teintées de jaune. Cependant, la majorité des gilets se trouvent dans la tribune "Populaire". Au stade comme dans la rue, c’est le peuple qui se déclare à l’initiative du mouvement. Nul ne sait ce qu'il adviendra de leur action, mais sur le terrain, ce sont les maillots jaunes qui ont perdu. Un mauvais présage?
Sur le parvis, ils croiseront encore de nombreux spécimens portant la fameuse chasuble. Malgré l’évidence, ils penseront assister à un étrange afflux d’automobilistes en panne... La seule solution sera de rapidement rejoindre leur place en tribune. Là, au moins, les supporters n'auront qu'une seule chose en tête: soutenir leur équipe et porter fièrement les couleurs rouge et noir. D’ailleurs, à quoi d’autre pourraient penser ceux que l'on considère souvent comme des écervelés passionnés de ballon rond?
"Notre groupe n’est pas politique et le restera. Mais nous sommes citoyens à part entière et nous manifestons notre désaccord à notre manière" déclarent à l’unisson les supporters de la tribune Populaire Sud, dont nombreux sont ceux et celles qui portent le gilet ce soir.
Du rouge, du noir, du jaune. Le mélange est carnavalesque mais les idées défendues leur tiennent à cœur. Leur colère porte sur la répression qu’ils déclarent subir de la part de l’État. "Restriction et annulations de déplacements, atteintes à la liberté d’expression, bavures policières…": la coupe est pleine depuis bien longtemps pour ces supporters-citoyens. Ils n’ont pas attendu de visionner la vidéo d’un retraité se faisant matraquer par un CRS samedi 24 novembre à Paris pour faire connaissance avec certaines dérives des forces de l’ordre. Lors de leur déplacement à Montpellier en septembre 2018, l’un d’entre eux a été tabassé par des policiers sous prétexte qu’il les aurait molesté. Les fonctionnaires ont déposé plainte contre lui, l’un d’eux se faisant prescrire une interruption de travail de huit jours. Problème: la totalité de la scène a été filmée par des caméras de surveillance qui ne montrent aucun geste déplacé de la part du supporter niçois qui a été relaxé.
Les travées du stade sont donc teintées de jaune. Cependant, la majorité des gilets se trouvent dans la tribune "Populaire". Au stade comme dans la rue, c’est le peuple qui se déclare à l’initiative du mouvement. Nul ne sait ce qu'il adviendra de leur action, mais sur le terrain, ce sont les maillots jaunes qui ont perdu. Un mauvais présage?