Soldats koweïtiens et américains à la frontière irako-koweïtienne. Image du domaine public.
Le 25 mars 2017, les forces de sécurité philippines ont arrêté un Koweïtien, Hussein Al Dhafiri, et son épouse syrienne, Rehaf Zeïna, pour leurs liens présumés avec l'organisation État islamique, trois mois après leur arrivée à Manille. Les forces de sécurité koweïtiennes ont également interpellé un professeur de chimie, résident syrien au Koweït, suspecté d'avoir coordonné les actions des personnes impliquées dans l’opération terroriste, en effectuant notamment des visites répétées dans le nord de la Syrie. Les suspects sont accusés d'avoir planifié des attaques à l'explosif contre les forces armées américaines au Koweït, ainsi qu’une opération kamikaze contre la husseiniya Al Tayar, lieu de culte chiite situé au centre de l'émirat dans le quartier de Sulaibikhat, dans l’optique d’attiser les dissensions confessionnelles. Toujours est-il qu'au Koweït, où il y a une majorité de sunnites, mais aussi une forte communauté chiite, la cohabitation continue de se faire en paix.
Par ailleurs, une bombe artisanale fabriquée avec une cocotte-minute a été découverte dans une ferme située à la frontière irako-koweïtienne, alors qu’une autre a été retrouvée au centre de l'émirat dans le quartier de Saad Al Abdullah. Ces dispositifs étaient similaires à ceux utilisés lors du double attentat du Marathon de Boston en 2013.
Les services de sécurité de l’État koweïtien se coordonnent avec leurs homologues des pays du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG), dans le cadre d'un renforcement sécuritaire aux frontières koweïtiennes. Plusieurs cellules dormantes de l'organisation État islamique, qui prévoyaient des attentats à l'approche du mois de Ramadan, ont été repérées. Les autorités koweïtiennes ont élargi leur périmètre d'investigation en envoyant, le 8 avril 2017, aux postes-frontières les noms et photos de certains membres de ces cellules, en prévision de leur entrée au Koweït. La direction générale des douanes a également mobilisé ses agents et leur a demandé de renforcer le contrôle des voyageurs arrivant au Koweït.
Par ailleurs, une bombe artisanale fabriquée avec une cocotte-minute a été découverte dans une ferme située à la frontière irako-koweïtienne, alors qu’une autre a été retrouvée au centre de l'émirat dans le quartier de Saad Al Abdullah. Ces dispositifs étaient similaires à ceux utilisés lors du double attentat du Marathon de Boston en 2013.
Les services de sécurité de l’État koweïtien se coordonnent avec leurs homologues des pays du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCEAG), dans le cadre d'un renforcement sécuritaire aux frontières koweïtiennes. Plusieurs cellules dormantes de l'organisation État islamique, qui prévoyaient des attentats à l'approche du mois de Ramadan, ont été repérées. Les autorités koweïtiennes ont élargi leur périmètre d'investigation en envoyant, le 8 avril 2017, aux postes-frontières les noms et photos de certains membres de ces cellules, en prévision de leur entrée au Koweït. La direction générale des douanes a également mobilisé ses agents et leur a demandé de renforcer le contrôle des voyageurs arrivant au Koweït.