Illustration. Image du domaine public
Les grands penseurs qui ont marqué les XVIIIe et XIXe siècles, comme Tocqueville, Marx, Weber, Comte, Durkheim… ont associé des modes d’organisation du travail et des progrès technologiques avec des modèles de gestion sociale et politique et ont conclu à une relation manifeste entre la nature du régime politique et la situation économique et sociale d’un pays. Plus récemment, plusieurs travaux dont ceux de Lipset (1957), ont mis en évidence que la croissance économique contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations, laquelle pousse vers la démocratisation des régimes politiques. Cette démocratisation, une fois renforcée, devient un accélérateur du développement.
Différents modèles ont été conçus pour évaluer de manière empirique la corrélation entre croissance, démocratie et développement. Ces modèles statistiques appliqués à plusieurs pays (travaux de Barro et de Lipset) ont démontré qu’une amélioration du niveau de vie tend vers la démocratie, et qu’à l’opposé, les démocraties qui n’ont pas été bâties sur un développement économique antérieur, n’ont pas résisté longtemps. Le développement étant intimement lié au niveau d’éducation des populations, le poids des classes moyennes dans le pays et le niveau d’urbanisation. Et ces trois leviers augmentent les chances d’adoption des règles de tolérance de l’exercice démocratique.
Dans un autre sens, ces études ont montré les apports bénéfiques de la démocratie à la croissance et au développement socio-économique. Tout d’abord, les démocraties gèrent largement mieux les crises et les conflits que les régimes autoritaires. Même les troubles sociaux n’affectent pas durablement le développement contrairement dans les dictatures. Puis, les démocraties sont mieux armées pour éviter les catastrophes. L’existence d’institutions démocratiques avec une opposition forte qui joue son rôle de contre-pouvoir peut prévenir la survenance de catastrophes. Enfin, les démocraties garantissent et protègent la liberté d’expression. Ceci stimule la diffusion du savoir, le débat public et le dialogue sur des sujets sociétaux cruciaux qui impactent le développement tels que: la santé, la limitation des naissances pour les femmes, les maladies sexuellement transmissibles, l’abandon scolaire…
Différents modèles ont été conçus pour évaluer de manière empirique la corrélation entre croissance, démocratie et développement. Ces modèles statistiques appliqués à plusieurs pays (travaux de Barro et de Lipset) ont démontré qu’une amélioration du niveau de vie tend vers la démocratie, et qu’à l’opposé, les démocraties qui n’ont pas été bâties sur un développement économique antérieur, n’ont pas résisté longtemps. Le développement étant intimement lié au niveau d’éducation des populations, le poids des classes moyennes dans le pays et le niveau d’urbanisation. Et ces trois leviers augmentent les chances d’adoption des règles de tolérance de l’exercice démocratique.
Dans un autre sens, ces études ont montré les apports bénéfiques de la démocratie à la croissance et au développement socio-économique. Tout d’abord, les démocraties gèrent largement mieux les crises et les conflits que les régimes autoritaires. Même les troubles sociaux n’affectent pas durablement le développement contrairement dans les dictatures. Puis, les démocraties sont mieux armées pour éviter les catastrophes. L’existence d’institutions démocratiques avec une opposition forte qui joue son rôle de contre-pouvoir peut prévenir la survenance de catastrophes. Enfin, les démocraties garantissent et protègent la liberté d’expression. Ceci stimule la diffusion du savoir, le débat public et le dialogue sur des sujets sociétaux cruciaux qui impactent le développement tels que: la santé, la limitation des naissances pour les femmes, les maladies sexuellement transmissibles, l’abandon scolaire…