Démantèlement d’une cellule terroriste au Maroc


Par Rédigé le 03/02/2017 (dernière modification le 03/02/2017)

Le 27 janvier 2017, le ministère de l’Intérieur du Maroc a annoncé dans un communiqué qu’un attentat lié à Daesh a été déjoué.


Abdelhak Khiame, chef du BCIJ. Photo (c) Murakush

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La cellule terroriste démantelée par le Bureau central d’investigation judiciaire se composait de sept suspects et s’étendait sur plusieurs villes: Salé, El Jadida, El Gara ainsi que Boulaouane (province d’El Jadida) et Douar Maâta Lah (province de Taza). Le repère des sept suspects se situait dans la ville côtière d’El Jadida, au sud de Casablanca.

Le 29 janvier 2017, Abdelhak Khiame, chef du BCIJ, a exposé les armes et les explosifs retrouvés au domicile du concerné lors d’une conférence de presse. Un pistolet mitrailleur ainsi que sept armes de poing proviennent de la Libye et sont entrés par la frontière algérienne.
La BCIJ informe que le chef de cette cellule est un agriculteur célibataire âgé de 20 ans, vivant entre Taza et El Jadida. Il entretenait des contacts avec Daesh en Irak, en Libye et en Syrie. Les six autres membres sont âgés de 20 à 29 ans.
Les sept suspects, activement recherchés, ciblaient des personnalités politiques, des ambassades et des sites touristiques.

Selon Le360, qui cite des "sources sûres", le supposé leader du groupe était déterminé à commettre un attentat. Une vidéo de quatre minutes, célébrant son projet criminel, aurait été découverte dans sa maison. Abdelhak Khiame confirme également que le groupe était décidé à commettre l’attentat, car les armes et les gilets explosifs étaient opérationnels.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur rappelle aux propriétaires de logements meublés l’obligation de déclarer l’identité de leurs locataires aux autorités. Dans le cas contraire, les propriétaires seront considérés comme complices des suspects.

"Suite au démantèlement de cellules terroristes et de bandes criminelles, il est apparu que leurs membres louaient des logements à des particuliers sans que les propriétaires n’en avisent les autorités locales de telles méthodes touchent directement à la sécurité du pays", signale le ministère de l’Intérieur.

Pour rappel, le leader de la cellule terroriste et un de ses complices avaient loué un appartement il y a tout juste une quinzaine de jours pour y peaufiner leurs sombres projets.







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