En effet, nul n'ignore que les correcteurs ont des consignes. A chaque début de correction, le responsable aura à charge de rappeler aux concernés qu'il ne faut pas être trop sévère et qu'une certaine tolérance doit être affichée. Comme chaque année, les correcteurs maugréeront mais obtempéreront. Que faire d'autre d'ailleurs? Toujours les mêmes commentaires au début des séances de correction, toujours les mêmes regards échangés entre eux, toujours les mêmes histoires racontées lors des pauses. Peu de pauses, car on veut vite être débarrassés des copies.
Cette année, l'originalité c'est que les Anglais a qui ont n'a rien demandé, s'en mêlent. Ils se moquent via les médias, pas complètement à tort d'ailleurs, de la pétition de certains candidats qui protestent contre un verbe trop compliqué à traduire. A se demander s'ils n'ont que cela à faire, regarder ce qui se passe en France et le commenter. Cela me fait penser à la réponse de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira face au comportement d'Eric Ciotti... obsession quand tu nous tiens.
Chaque année, nous aurons droit aux perles relevées dans les copies. Il ne faut pas enlever aux enseignants leur petit plaisir. Ce florilège leur permet d'avoir - une fois n'est pas coutume - la peau de leurs élèves. Ceux-là même dont le passe-temps favori reste d'avoir la leur tout le long du reste de l'année.
Et là, les lycéens ne devraient pas se gêner. En effet, les sujets d'histoire-géographie pour les bacs L et ES comportent des erreurs. Eh oui, pas une, mais deux. Heureusement, cela ne devrait pas pénaliser les candidats "car cela ne nuit pas à la compréhension du sujet"... Il faut le lire pour le croire. Deux erreurs dans un même sujet, mais ce n'est pas grave d'après le ministère de l’Éducation nationale, qui reconnaît l'erreur - il ne manquerait plus que le contraire d'ailleurs...
Ce manque de rigueur est un exemple magnifique pour les lycéens qui pourront toujours par la suite s'appuyer dessus pour justifier les leurs.
Nous préciser que ce sont des commissions d'élaborations et de choix de sujets sous l'autorité des académies mises en place par les divisions d'examen sous la présidence d'un inspecteur général de l’Éducation nationale et d'un universitaire ne nous rassure pas beaucoup plus. Nous pourrions même dire le contraire. Qui contrôle qui? Qui prend le temps et la peine de vérifier les sujets et les illustrations proposés? Prendre aussi légèrement une telle erreur donnant ainsi encore une fois l'impression que ce n'est pas grave est tout simplement outrageant pour un grand nombre d'enseignants qui eux ont semble-t-il le tort de prendre leur travail au sérieux. Eux qui tentent tous les jours d'apprendre à leurs élèves un minimum de rigueur. Ils ont l'air de quoi maintenant?
En conclusion, vous ne serez pas étonné d'apprendre que le ministère précise qu'en cas d'erreur, celui-ci demande aux correcteurs à ce que les lycéens ne soient pas pénalisés. Ce qui semble normal mais qui enlève encore un peu plus de crédibilité à la valeur du bac.
C'est vrai que les enseignants ont déjà si bonne réputation qu'ils avaient bien besoin d'une telle bourde pour finir l'année.
Cette année, l'originalité c'est que les Anglais a qui ont n'a rien demandé, s'en mêlent. Ils se moquent via les médias, pas complètement à tort d'ailleurs, de la pétition de certains candidats qui protestent contre un verbe trop compliqué à traduire. A se demander s'ils n'ont que cela à faire, regarder ce qui se passe en France et le commenter. Cela me fait penser à la réponse de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira face au comportement d'Eric Ciotti... obsession quand tu nous tiens.
Chaque année, nous aurons droit aux perles relevées dans les copies. Il ne faut pas enlever aux enseignants leur petit plaisir. Ce florilège leur permet d'avoir - une fois n'est pas coutume - la peau de leurs élèves. Ceux-là même dont le passe-temps favori reste d'avoir la leur tout le long du reste de l'année.
Et là, les lycéens ne devraient pas se gêner. En effet, les sujets d'histoire-géographie pour les bacs L et ES comportent des erreurs. Eh oui, pas une, mais deux. Heureusement, cela ne devrait pas pénaliser les candidats "car cela ne nuit pas à la compréhension du sujet"... Il faut le lire pour le croire. Deux erreurs dans un même sujet, mais ce n'est pas grave d'après le ministère de l’Éducation nationale, qui reconnaît l'erreur - il ne manquerait plus que le contraire d'ailleurs...
Ce manque de rigueur est un exemple magnifique pour les lycéens qui pourront toujours par la suite s'appuyer dessus pour justifier les leurs.
Nous préciser que ce sont des commissions d'élaborations et de choix de sujets sous l'autorité des académies mises en place par les divisions d'examen sous la présidence d'un inspecteur général de l’Éducation nationale et d'un universitaire ne nous rassure pas beaucoup plus. Nous pourrions même dire le contraire. Qui contrôle qui? Qui prend le temps et la peine de vérifier les sujets et les illustrations proposés? Prendre aussi légèrement une telle erreur donnant ainsi encore une fois l'impression que ce n'est pas grave est tout simplement outrageant pour un grand nombre d'enseignants qui eux ont semble-t-il le tort de prendre leur travail au sérieux. Eux qui tentent tous les jours d'apprendre à leurs élèves un minimum de rigueur. Ils ont l'air de quoi maintenant?
En conclusion, vous ne serez pas étonné d'apprendre que le ministère précise qu'en cas d'erreur, celui-ci demande aux correcteurs à ce que les lycéens ne soient pas pénalisés. Ce qui semble normal mais qui enlève encore un peu plus de crédibilité à la valeur du bac.
C'est vrai que les enseignants ont déjà si bonne réputation qu'ils avaient bien besoin d'une telle bourde pour finir l'année.