De l'audace, toujours de l'audace...


Par Colette Dehalle Rédigé le 03/01/2010 (dernière modification le 03/01/2010)

A moins qu'il ne s'agisse d'un regain d'amour de l'art irrépressible ou bien encore d'un relâchement de la surveillance, toujours est-il que des tableaux ont été volés ces jours-ci en PACA... sigle qui dit-on, devrait bientôt disparaître au profit d'un nom plus digne de cette belle région...


Il se dit qu'on aurait retenu Provence... Ne traduit-on pas tout ceci par "Much ado about nothing" dans la langue de Shakespeare !

Tout d'abord donc au musée Cantini de Marseille. On connaît ce célèbre musée, proche de la Canebière, installé dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, légué à la ville en 1916 par Jules Cantini, marbrier, sculpteur et mécène. L'institution abrite l’une des plus belles collections publiques françaises pour la période 1900-1960. Un pastel d'Edgar Degas, "Les choristes", a disparu. Ce petit tableau de 32 cm sur 27, estimé à 800 000€ d'après la Réunion des Musées Nationaux, avait été prêté par le musée d'Orsay de Paris dans le cadre de l'originale exposition "De la scène au tableau" réunissant quelque 200 oeuvres venues d'Allemagne, Suisse, Italie, Canada, Etats-Unis ainsi que des musées du Louvre et d'Orsay. Un employé a d'abord été placé en garde à vue, puis remis en liberté sans charge retenue contre lui. Aucune effraction n'ayant été relevée on a donc pu penser à des complicités internes. Affaire à suivre...

C'est ensuite à La Cadière d'Azur dans le Var, qu'une trentaine de tableaux de maîtres, Picasso et Rousseau, ont été volés chez un particulier. Leur valeur pourrait atteindre un million d'euros. Il semble qu'on se soit introduit dans la maison en fracturant une porte-fenêtre. Le gardien n'a pu que constater les faits et donner l'alerte. Quant au propriétaire, un Français qui se trouvait alors en vacances en Suède, il est rentré précipitamment pour procéder à un inventaire de sa collection, ce qui permettra d'établir le montant exact du préjudice subi. Comme pour le vol du Degas à Marseille, l'Office central de lutte contre les trafics de biens culturels, OCBC, s'intéresse à l'affaire.





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