Les élèves s'apprètent à se ranger sous les consignes de l'enseignante. Photo prise par Stéphane Lupon
En ce jour de rentrée, dans la cour de l’école du Cap Marin, tous les petits nouveaux sont là, cartable accroché au dos ils patientent, parfois inquiets, souvent heureux de retrouver les camarades. Parmi eux, une nouvelle se distingue, plus âgée que les élèves, elle est là, elle observe. C’est la nouvelle enseignante de l’école, Nadine va entamer sa première année de professeur des écoles et pour elle c’est la grande inconnue. "C’est vrai qu’il y a eu les périodes de stage où je partageais la classe avec un enseignant plus expérimenté, mais cette fois je suis seule à devoir tout gérer. J’espère que tout ira bien".
C’est l’instabilité de son ancien métier qui a conduit Nadine à prendre la décision de passer le concours. "Nous allions de plans sociaux en plans sociaux, j’étais fatiguée de me demander à quel moment ce serait mon tour, alors après 9 ans au sein de cette entreprise j’ai choisi de partir. L’enseignement était la voix qui m’offrait le plus de stabilité, pour moi mais également pour ma famille".
Après avoir salué ses nouveaux collègues et pris possession de sa classe, la cloche retentit et c’est le moment tant attendu mais également redouté. Elle fait entrer ses élèves, de moyenne et grande section, dans la salle, se présente à eux, et commence à organiser la journée, composée de jeux de phases rituelles (la date, la météo, les présents, les absents) d’atelier graphisme pour les moyens, et dénombrement de petites collections pour les grands. L’heure du déjeuner puis de la sieste arriveront bien vite, et cette journée type se répétera tout au long de l’année, jusqu’au mois de juillet 2018.
C’est l’instabilité de son ancien métier qui a conduit Nadine à prendre la décision de passer le concours. "Nous allions de plans sociaux en plans sociaux, j’étais fatiguée de me demander à quel moment ce serait mon tour, alors après 9 ans au sein de cette entreprise j’ai choisi de partir. L’enseignement était la voix qui m’offrait le plus de stabilité, pour moi mais également pour ma famille".
Après avoir salué ses nouveaux collègues et pris possession de sa classe, la cloche retentit et c’est le moment tant attendu mais également redouté. Elle fait entrer ses élèves, de moyenne et grande section, dans la salle, se présente à eux, et commence à organiser la journée, composée de jeux de phases rituelles (la date, la météo, les présents, les absents) d’atelier graphisme pour les moyens, et dénombrement de petites collections pour les grands. L’heure du déjeuner puis de la sieste arriveront bien vite, et cette journée type se répétera tout au long de l’année, jusqu’au mois de juillet 2018.