EXTRAITS
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Il est temps de retrouver la médina, cette tentaculaire vieille ville pareille à un labyrinthe, et de déambuler dans ses méandres. A peine sortis, nous partons dans la mauvaise direction et déjà un gamin de huit ans nous aborde et se colle à nous dans l’espoir de quelques dirhams.
Nous rejoignons la rue du palais royal et très vite nous sommes confrontés à la cohue des vélos, des ânes tirant des carrioles, des motos et des scooters, des voitures et surtout des gens qui, comme des fourmis, marchent vite et dans tous les sens, d’une façon frénétique et anarchique. Les odeurs diverses m’envahissent, le bruit des klaxons de tous les véhicules possédant cette faculté résonne dans ma tête et le slalom pour éviter les deux-roues commence. Le piéton n’est pas roi à Marrakech. C’est lui qui dérange. En même temps, il n’y a pas de feux ou très peu, pas de passages cloutés, et il y a tant de monde. Franchir une rue relève, pour un Occidental, du parcours du combattant, surtout les premiers jours.
Mieux vaut suivre un Marocain quand il s’agit de traverser, afin de se frayer un chemin.
La poussière, le soleil et la pollution rendent l’air difficilement respirable, et déjà j’aperçois la Koutoubia qui de son air austère nous salue : « Soyez les bienvenus, mais attention, ici vous êtes en terre musulmane ».
A SUIVRE
Il est temps de retrouver la médina, cette tentaculaire vieille ville pareille à un labyrinthe, et de déambuler dans ses méandres. A peine sortis, nous partons dans la mauvaise direction et déjà un gamin de huit ans nous aborde et se colle à nous dans l’espoir de quelques dirhams.
Nous rejoignons la rue du palais royal et très vite nous sommes confrontés à la cohue des vélos, des ânes tirant des carrioles, des motos et des scooters, des voitures et surtout des gens qui, comme des fourmis, marchent vite et dans tous les sens, d’une façon frénétique et anarchique. Les odeurs diverses m’envahissent, le bruit des klaxons de tous les véhicules possédant cette faculté résonne dans ma tête et le slalom pour éviter les deux-roues commence. Le piéton n’est pas roi à Marrakech. C’est lui qui dérange. En même temps, il n’y a pas de feux ou très peu, pas de passages cloutés, et il y a tant de monde. Franchir une rue relève, pour un Occidental, du parcours du combattant, surtout les premiers jours.
Mieux vaut suivre un Marocain quand il s’agit de traverser, afin de se frayer un chemin.
La poussière, le soleil et la pollution rendent l’air difficilement respirable, et déjà j’aperçois la Koutoubia qui de son air austère nous salue : « Soyez les bienvenus, mais attention, ici vous êtes en terre musulmane ».
A SUIVRE