Il est 7h du matin, 1 degré au thermomètre, Paris se réveille progressivement dans un froid hivernal. Antoine 49 ans blottit sur son lit en carton profite du peu de chaleur que lui offre le parking souterrain dans lequel il a trouvé refuge depuis deux mois grâce à la clémence du gardien des lieux. Encore une fois, il a refusé de loger dans les centres d’hébergements pour sans abris. Antoine dit craindre dormir aussi bien dans les quais de métro que dans les centres d’hébergements où la violence, le vol et la drogue cohabitent aisément.
1m 75, cheveux châtains, visage osseux, yeux injectés de sang, Antoine, SDF depuis huit ans et ancien cadre commercial s’est retrouvé dans la rue suite à un divorce douloureux suivi d’un licenciement.
A la rue malgré lui, il se bat chaque jour pour supporter la dureté de sa vie. Ainsi, pendant l’hiver, Il fréquente assidûment les restos du cœur afin de s’offrir des repas équilibrés. La ritualité de sa vie le fait songer de plus en plus à quitter la rue. Cette oisiveté symptomatique à la quasi-totalité des sans-abris le désabuse.
Depuis quelques années, afin de protéger les Sans Domicile Fixe du froid, la mairie de Paris lance son plan grand froid. Ainsi, les interventions du Samu Social consistent à les renseigner directement sur les disponibilités des centres d’hébergement à les recueillir. Les maraudes des équipes mobiles oriente selon leur désir des sans-abris, vers un hôpital ou un autre espace d’accueil. Pendant les pics des casernes, des gymnases voire des stations de métro sont les alternatifs offerts, à des cas exceptionnels des nuitées sont offertes.
En revanche, malgré toutes ses mesures, selon la fédération des associations de réinsertion sociale, trois personnes sur quatre ayant appelé le 115 en septembre n’ont pas reçu de proposition d’hébergement.
1m 75, cheveux châtains, visage osseux, yeux injectés de sang, Antoine, SDF depuis huit ans et ancien cadre commercial s’est retrouvé dans la rue suite à un divorce douloureux suivi d’un licenciement.
A la rue malgré lui, il se bat chaque jour pour supporter la dureté de sa vie. Ainsi, pendant l’hiver, Il fréquente assidûment les restos du cœur afin de s’offrir des repas équilibrés. La ritualité de sa vie le fait songer de plus en plus à quitter la rue. Cette oisiveté symptomatique à la quasi-totalité des sans-abris le désabuse.
Depuis quelques années, afin de protéger les Sans Domicile Fixe du froid, la mairie de Paris lance son plan grand froid. Ainsi, les interventions du Samu Social consistent à les renseigner directement sur les disponibilités des centres d’hébergement à les recueillir. Les maraudes des équipes mobiles oriente selon leur désir des sans-abris, vers un hôpital ou un autre espace d’accueil. Pendant les pics des casernes, des gymnases voire des stations de métro sont les alternatifs offerts, à des cas exceptionnels des nuitées sont offertes.
En revanche, malgré toutes ses mesures, selon la fédération des associations de réinsertion sociale, trois personnes sur quatre ayant appelé le 115 en septembre n’ont pas reçu de proposition d’hébergement.
L’association "les enfants de Don Quichotte" évaluait en 2006 l’espérance de vie des SDF à 43 ans, Ce qui est loin de la norme française. Certes le programme "grand froid" soulage momentanément les sans-abris. Mais le taux de mortalité de ceux-ci renforcé par le froid démontre les insuffisances d’une telle politique. Repenser les structures d’accueils et asseoir une politique de réinsertion seraient encourageant car depuis quelques années on assiste à une autre population de sans-abris : les jeunes et les femmes, une population très vulnérable en somme.