A Paris, les manifestants se sont regroupés sur le champ de Mars avant de se rendre à l'ambassade de Hongrie où les parents de la jeune fille ainsi que le député UMP de la Marne Catherine Vautrin ont été reçus.
Au même moment, dans la capitale hongroise une centaine de personnes, majoritairement des étudiants, ont emprunté le même chemin qu'Ophélie avant que celle-ci ne disparaisse sur le pont des Chaînes. Les manifestants ont ainsi pu réaffirmer leur soutien à la famille de la jeune femme et ont appelé les polices des deux pays à mettre tous les moyens en œuvre pour tenter de retrouver Ophélie. En effet, pour des raisons juridiques, la police française n'avait pu avoir accès à toutes les informations détenues par leurs homologues hongrois.
Monsieur Bretchaner avait alors décidé de porter plainte contre X en Hongrie et en France pour "mettre en place un cadre de coopération".
L'enquête ralentie par un cadre juridique contraignant?
La plainte déposée au parquet de Budapest pour «restriction de liberté individuelle» a été rejetée le 6 janvier. La plainte déposée en France pour «enlèvement et séquestration» est quant à elle, en cours de traitement. Pour Me François Gery, avocat de la famille, "cette situation est assez symptomatique de ce qui se passe en Europe en matière juridique". Il semble en effet légitime de s'insurger contre
ces problèmes de compatibilité juridique entre deux pays membres de l'Union européenne quand on sait que la coopération en matière de police et de justice entre les États est présente dans les textes
européens depuis le traité de Maastricht en 1992. Laszlo Nickicser, ambassadeur de Hongrie en France, a quant à lui tenu à rappeler devant la famille et la presse que "Nous n'avons pas d'objection à cette coopération, elle existe depuis début décembre." En tout cas pour l'instant, pour les enquêteurs, rien ne permet de penser que l'étudiante française a été victime d'un acte criminel. Cette semaine, la police a affirmé privilégier la thèse du suicide.
Au même moment, dans la capitale hongroise une centaine de personnes, majoritairement des étudiants, ont emprunté le même chemin qu'Ophélie avant que celle-ci ne disparaisse sur le pont des Chaînes. Les manifestants ont ainsi pu réaffirmer leur soutien à la famille de la jeune femme et ont appelé les polices des deux pays à mettre tous les moyens en œuvre pour tenter de retrouver Ophélie. En effet, pour des raisons juridiques, la police française n'avait pu avoir accès à toutes les informations détenues par leurs homologues hongrois.
Monsieur Bretchaner avait alors décidé de porter plainte contre X en Hongrie et en France pour "mettre en place un cadre de coopération".
L'enquête ralentie par un cadre juridique contraignant?
La plainte déposée au parquet de Budapest pour «restriction de liberté individuelle» a été rejetée le 6 janvier. La plainte déposée en France pour «enlèvement et séquestration» est quant à elle, en cours de traitement. Pour Me François Gery, avocat de la famille, "cette situation est assez symptomatique de ce qui se passe en Europe en matière juridique". Il semble en effet légitime de s'insurger contre
ces problèmes de compatibilité juridique entre deux pays membres de l'Union européenne quand on sait que la coopération en matière de police et de justice entre les États est présente dans les textes
européens depuis le traité de Maastricht en 1992. Laszlo Nickicser, ambassadeur de Hongrie en France, a quant à lui tenu à rappeler devant la famille et la presse que "Nous n'avons pas d'objection à cette coopération, elle existe depuis début décembre." En tout cas pour l'instant, pour les enquêteurs, rien ne permet de penser que l'étudiante française a été victime d'un acte criminel. Cette semaine, la police a affirmé privilégier la thèse du suicide.