DISPARITION D'OPHELIE - Des parents en colère


Par Christophe Perron Rédigé le 05/01/2009 (dernière modification le 05/01/2009)

Dans un communiqué de presse rédigé le 31 décembre, les parents d'Ophélie Bretnacher, étudiante française disparue à Budapest depuis un mois, dénoncent les carences de la coopération entre les polices hongroise et française qui nuisent au bon déroulement de l'enquête.


Monsieur et Madame Bretnacher gardent espoir de retrouver leur fille de 22 ans disparue dans la nuit du 3 au 4 décembre dans la capitale hongroise sur le pont des Chaînes. Ils ont tout d'abord tenu à remercier toutes les personnes qui sur les nombreux sites et forums consacrés à la recherche d'Ophélie, continuent à se mobiliser pour tenter de retrouver la jeune femme. Ils ont également souligné les efforts effectués par les autorités et la police françaises. En revanche, Monsieur Bretnacher a jugé la situation «inacceptable» en ce qui concerne l'efficacité de la coopération franco-hongroise dans cette affaire. Ainsi, la police française a demandé la vidéo de surveillance du pont des Chaînes le 18 décembre à ses homologues hongrois et n'a, à ce jour, toujours rien reçu. De la même façon, la liste des appels du portable d'Ophélie n'a pas encore été transmise à la police française. Toujours en attente du soutien de la police pour obtenir des agences de voyages d'éventuels témoignages de touristes présents ce soir là, les parents d'Ophélie ont la désagréable impression que tout n'est pas fait pour retrouver leur fille.

Monsieur Bretnacher décide de porter plainte

Face aux obstacles juridiques, notamment pour ce qui est des libertés individuelles qui ralentissent l'enquête, le père d'Ophélie a décidé de porter plainte en France pour «enlèvement et séquestration» et en Hongrie pour «restriction de libertés personnelles». Ce recours à la justice donne ainsi à la police française le cadre juridique dont elle a besoin pour améliorer la coopération avec la police hongroise. Comme l'ont rappelé les parents d'Ophélie, cette dernière «avait choisi le programme Erasmus car elle croyait en l'Europe et en l'abolition des frontières entre les pays». Ils espèrent donc que la suite de l'enquête sera fidèle au principe de la coopération entre les pays européens.






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