Plus de deux cents Congolais en séjour irrégulier à Bujumbura au Burundi voisin ont été expulsés depuis le mois de janvier 2009 vers la frontière de Kavinvira à Uvira, 120 kilomètres au sud de Bukavu. Ces chiffres ont été fournis par les services affectés à la frontière de Kavinvira. Selon la police nationale des frontières en RD Congo, près de vingt à trente personnes par jour, en majorité des étudiants et enseignants, sont acheminés de Bujumbura vers la frontière et remis au service d’immigration. A ce jour, environ deux mille personnes ont été expulsées vers Uvira, selon le service des migrations. La police burundaise affirme que la traque ne vise pas essentiellement les Congolais mais aussi des étrangers en séjour irrégulier dans la capitale burundaise. Dans les lots des expulsés se trouvent aussi des ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest. Sénégalais, Maliens, Camerounais, Guinéens et autres.
Les réfugiés congolais installés régulièrement loin de la frontière entre le Burundi et la RD Congo se retrouvent aussi parmi les personnes expulsées. La raison, selon une femme revenue au pays, est que ces réfugiés se permettent de quitter les camps pour vagabonder dans la capitale. C’est une infraction même pour les citoyens burundais. Du coup, les échanges transfrontaliers en prennent un sérieux recul. La population de la cité d’Uvira, habituée au trafic transfrontalier, craint de traverser vers la capitale burundaise au risque de se faire arrêter par la police.
Le Burundi fait le ménage chez lui. La chasse aux sans papiers se poursuit et les congolais qui fréquentent la capitale burundaise sont de plus en plus inquiets pour leurs affaires. En effet, plusieurs familles survivent grâce au trafic transfrontalier. De petites pharmacies, des boutiques et débits de boissons s’approvisionnent à Bujumbura. On ne compte pas le transport en commun qui en ressent les effets au plus haut point. Les autorités de deux pays devraient harmoniser la réglementation pour permettre aux populations de se fréquenter comme par le passé.
Les réfugiés congolais installés régulièrement loin de la frontière entre le Burundi et la RD Congo se retrouvent aussi parmi les personnes expulsées. La raison, selon une femme revenue au pays, est que ces réfugiés se permettent de quitter les camps pour vagabonder dans la capitale. C’est une infraction même pour les citoyens burundais. Du coup, les échanges transfrontaliers en prennent un sérieux recul. La population de la cité d’Uvira, habituée au trafic transfrontalier, craint de traverser vers la capitale burundaise au risque de se faire arrêter par la police.
Le Burundi fait le ménage chez lui. La chasse aux sans papiers se poursuit et les congolais qui fréquentent la capitale burundaise sont de plus en plus inquiets pour leurs affaires. En effet, plusieurs familles survivent grâce au trafic transfrontalier. De petites pharmacies, des boutiques et débits de boissons s’approvisionnent à Bujumbura. On ne compte pas le transport en commun qui en ressent les effets au plus haut point. Les autorités de deux pays devraient harmoniser la réglementation pour permettre aux populations de se fréquenter comme par le passé.