Podium de la rencontre de Lomé. Photo (c) Degbevi
Lomé, la capitale togolaise a accueilli le vendredi 24 novembre 2017 la deuxième réunion annuelle des ministres en charge de la sécurité des pays membres du conseil de l’Entente, regroupement de cinq pays (le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo). Cette rencontre avait pour objectif de faire des propositions idoines et concrètes pour lutter efficacement contre les fléaux qui menacent la paix et la stabilité dans l’espace Entente et d’évaluer la mise en œuvre des recommandations pertinentes formulées lors de la première réunion.
Deux jours avant cette rencontre, ce sont les experts des différents pays qui ont préparé les travaux des ministres qui ont consisté concrètement, en partant de l’expérience de certains pays à l’instar de la Côte d’Ivoire, à définir les stratégies à adopter pour lutter efficacement contre la cybercriminalité. Avec le développement des TIC et leur accessibilité au plus grand nombre, les fraudes informatiques et la cybercriminalité prennent une proportion inquiétante sur le continent africain. Les plaintes se multiplient dans les tribunaux et les quelques arrestations sont loin d’endiguer le phénomène.
Il faut savoir que le conseil de l’entente poursuit trois principaux objectifs, à savoir: assurer la paix, la sécurité et la stabilité de ses États membres, promouvoir l’intégration politique et culturelle de ses États membres sur la base de la fraternité et de la solidarité, et promouvoir l'intégration économique régionale pour le bien-être des populations.
D’une manière générale, les experts en crimes numériques ont développé leurs activités, notamment dans le phishing, la prise de contrôle à distance des ordinateurs, le racket par verrouillage, le changement d’identifiants bancaires.
Les hackers basés en Afrique de l’Ouest ne visent pas forcément des utilisateurs de la région. Ils s’en prennent plus volontiers à des entreprises et des particuliers en occident car plus riches. Ils considèrent comme étant plus rentable de vider un compte en Europe ou aux États-Unis ou de demander une rançon élevée à une société dont les ordinateurs ont été piratés.
Le conseil de l’Entente a toutes les raisons de s’inquiéter. Selon diverses estimations, plusieurs centaines de millions de dollars sont détournées par des cybercriminels chaque année sur le continent. Selon Aly Samassi, expert en cybercriminalité, "le crime s’est juste déplacé du monde physique vers le monde virtuel. Les États ont pris des dispositions pour lutter contre ce nouveau phénomène" (écoutez le podcast audio ci-dessus).
Plusieurs dispositions ont été proposées par les participants à cette rencontre, notamment l’adoption, dans chaque État membre, d’une stratégie nationale et la centralisation de la lutte autour d’une structure unique chargée du partage des informations aux autres unités d’investigations; la création d’un laboratoire d’expertise en cybercriminalité au niveau sous régional dans le but de diffuser et de partager les différentes données; l’interpellation par les chefs d’État des grands groupes spécialisées en informatique, afin qu’ils coopèrent, pour éviter des blocages en matière d’investigation dans le domaine. Ces principales recommandations seront soumises pour validation au prochain sommet du conseil de l’Entente.
Deux jours avant cette rencontre, ce sont les experts des différents pays qui ont préparé les travaux des ministres qui ont consisté concrètement, en partant de l’expérience de certains pays à l’instar de la Côte d’Ivoire, à définir les stratégies à adopter pour lutter efficacement contre la cybercriminalité. Avec le développement des TIC et leur accessibilité au plus grand nombre, les fraudes informatiques et la cybercriminalité prennent une proportion inquiétante sur le continent africain. Les plaintes se multiplient dans les tribunaux et les quelques arrestations sont loin d’endiguer le phénomène.
Il faut savoir que le conseil de l’entente poursuit trois principaux objectifs, à savoir: assurer la paix, la sécurité et la stabilité de ses États membres, promouvoir l’intégration politique et culturelle de ses États membres sur la base de la fraternité et de la solidarité, et promouvoir l'intégration économique régionale pour le bien-être des populations.
D’une manière générale, les experts en crimes numériques ont développé leurs activités, notamment dans le phishing, la prise de contrôle à distance des ordinateurs, le racket par verrouillage, le changement d’identifiants bancaires.
Les hackers basés en Afrique de l’Ouest ne visent pas forcément des utilisateurs de la région. Ils s’en prennent plus volontiers à des entreprises et des particuliers en occident car plus riches. Ils considèrent comme étant plus rentable de vider un compte en Europe ou aux États-Unis ou de demander une rançon élevée à une société dont les ordinateurs ont été piratés.
Le conseil de l’Entente a toutes les raisons de s’inquiéter. Selon diverses estimations, plusieurs centaines de millions de dollars sont détournées par des cybercriminels chaque année sur le continent. Selon Aly Samassi, expert en cybercriminalité, "le crime s’est juste déplacé du monde physique vers le monde virtuel. Les États ont pris des dispositions pour lutter contre ce nouveau phénomène" (écoutez le podcast audio ci-dessus).
Plusieurs dispositions ont été proposées par les participants à cette rencontre, notamment l’adoption, dans chaque État membre, d’une stratégie nationale et la centralisation de la lutte autour d’une structure unique chargée du partage des informations aux autres unités d’investigations; la création d’un laboratoire d’expertise en cybercriminalité au niveau sous régional dans le but de diffuser et de partager les différentes données; l’interpellation par les chefs d’État des grands groupes spécialisées en informatique, afin qu’ils coopèrent, pour éviter des blocages en matière d’investigation dans le domaine. Ces principales recommandations seront soumises pour validation au prochain sommet du conseil de l’Entente.