L'évacuation de Demoudoula. Photo prise par Boubacar Barry
Un an après, jour pour jour, plusieurs victimes se sont déplacées vers d’autres quartiers. Ceux qui n’ont pas à Conakry des proches ou amis capables de les héberger sont partis aux villages. Aux abords du champ de ruine, des victimes ont érigé des baraques pour y habiter. Dans les maisons voisines, on y trouve une dizaine de victimes (hommes, femmes et enfants) qui partagent un même salon.
Réunies en association de victimes, elles revendiquent le droit à l’indemnisation. Ils sont des centaines d'anciens propriétaires de maisons qui n’arrêtent pas de dénoncer "la cruauté des gouvernants". Au sein de l’association, il est des victimes plus que jamais déterminées dans le combat contre l’"injustice". Toutefois, d’autres, ont presque perdu espoir et ne croient guère à une indemnisation. Dame Bah, victime, croit à l’aboutissement du dossier diligenté par un avocat et un huissier qui ont accepté de défendre la cause des infortunés. Reste à savoir à quand la confrontation avec l’agent judiciaire de l’État.
L’occupation anarchique de Demoudoula a commencé il y a des dizaines d’années. Pour les victimes, la procédure d’évacuation est illégale. Elles s’interrogent: "où était l’État quand les chefs de quartiers certifiaient les donations (vente) sur les rives de Demoudoula?" Le 12 juillet 2017 un remblai érigé par un riverain a détourné le cours d’eau détruisant un mur voisin. Le lendemain, les autorités font une descente musclée pour démolir toutes les constructions alentours, jusqu’en haut des montagnes. Mais les riverains dénoncent un règlement de compte. Il accuse l’État d’avoir vendu l’endroit abritant la forêt sur l’autre rive de la vallée. Une forêt dont la destruction a suscité de vives réactions dans les médias et parmi les concernés.
Réunies en association de victimes, elles revendiquent le droit à l’indemnisation. Ils sont des centaines d'anciens propriétaires de maisons qui n’arrêtent pas de dénoncer "la cruauté des gouvernants". Au sein de l’association, il est des victimes plus que jamais déterminées dans le combat contre l’"injustice". Toutefois, d’autres, ont presque perdu espoir et ne croient guère à une indemnisation. Dame Bah, victime, croit à l’aboutissement du dossier diligenté par un avocat et un huissier qui ont accepté de défendre la cause des infortunés. Reste à savoir à quand la confrontation avec l’agent judiciaire de l’État.
L’occupation anarchique de Demoudoula a commencé il y a des dizaines d’années. Pour les victimes, la procédure d’évacuation est illégale. Elles s’interrogent: "où était l’État quand les chefs de quartiers certifiaient les donations (vente) sur les rives de Demoudoula?" Le 12 juillet 2017 un remblai érigé par un riverain a détourné le cours d’eau détruisant un mur voisin. Le lendemain, les autorités font une descente musclée pour démolir toutes les constructions alentours, jusqu’en haut des montagnes. Mais les riverains dénoncent un règlement de compte. Il accuse l’État d’avoir vendu l’endroit abritant la forêt sur l’autre rive de la vallée. Une forêt dont la destruction a suscité de vives réactions dans les médias et parmi les concernés.