Un vol sans anomalie apparente
Charm el-Cheikh sur la carte. (c) Eric Gaba et NordNordWest
Le Flight Data Recorder (FDR) qui enregistre les paramètres du vol a indiqué que tout était normal, aussi bien au niveau des instruments de l'appareil que des conversations dans le cockpit, jusqu'à la 23e minute de vol où il a brutalement cessé de fonctionner.
Selon France Télévision, un enquêteur qui aurait eu accès aux boites noires confirme que celles-ci "ont permis d'entendre distinctement le bruit d'une explosion durant le vol", ce qui accrédite d'avantage la thèse de l'attentat à la bombe.
Selon France Télévision, un enquêteur qui aurait eu accès aux boites noires confirme que celles-ci "ont permis d'entendre distinctement le bruit d'une explosion durant le vol", ce qui accrédite d'avantage la thèse de l'attentat à la bombe.
Communication et stratégie diplomatique
Quelques heures après le crash de l’Airbus, la branche égyptienne de l’organisation terroriste État islamique revendiquait sa responsabilité sur les réseaux sociaux. L'information est rapidement contestée par les autorités russes et égyptiennes, tandis que les États-Unis et la Grande Bretagne insistent sur la thèse d'une bombe à bord.
Les pays concernés par la catastrophe aérienne ont livré une véritable bataille médiatique autour des circonstances du crash.
La question d'un attentat terroriste à bord de l'avion, jugée comme étant une "spéculation", mets a mal le pouvoir russe qui devra reconnaître que les 224 civils sont morts en représailles de son offensive contre l’État islamique.
Du côté égyptien, c'est le secteur du tourisme, déjà affaibli, qui en payera les conséquences. Le pays est d'ors et déjà pointé du doigt pour ses failles en matière de sécurité. Le Journal du dimanche rapporte que pour maîtriser l'information, l’Égypte a mis en place un dispositif qui vise à la fois les médias et les réseaux sociaux: punir les "fausses informations" d'une amende allant de 200.000 à 500.000 livres égyptiennes (soit entre 23.000 et 58.000 euros).
Les deux États doivent donc changer leur position après que les indices permettant d'accréditer la piste terroriste s'accumulent.
Des mesures de précaution sont déjà en cours. La Russie a ordonné la suspension des vols civils vers l’Égypte et des millions de ressortissants étrangers sur place sont en attente de rapatriement.
Les autorités égyptiennes refusent de parler d'attentat. Le président de l'enquête sur le crash de l'Airbus russe, Ayman al Mouqkaddam, a affirmé lors d'une conférence de presse ne pas être en mesure de fournir des conclusions sur la cause du drame. Il a toutefois ajouté qu'un bruit aurait été entendu dans la dernière seconde de l'enregistrement des conversations dans le cockpit. Un membre du comité d'enquête a déclaré dimanche 8 novembre 2015 à Reuters que les enquêteurs sont "sûrs à 90%" que ce bruit correspondrait à l'explosion d'une bombe.
Les pays concernés par la catastrophe aérienne ont livré une véritable bataille médiatique autour des circonstances du crash.
La question d'un attentat terroriste à bord de l'avion, jugée comme étant une "spéculation", mets a mal le pouvoir russe qui devra reconnaître que les 224 civils sont morts en représailles de son offensive contre l’État islamique.
Du côté égyptien, c'est le secteur du tourisme, déjà affaibli, qui en payera les conséquences. Le pays est d'ors et déjà pointé du doigt pour ses failles en matière de sécurité. Le Journal du dimanche rapporte que pour maîtriser l'information, l’Égypte a mis en place un dispositif qui vise à la fois les médias et les réseaux sociaux: punir les "fausses informations" d'une amende allant de 200.000 à 500.000 livres égyptiennes (soit entre 23.000 et 58.000 euros).
Les deux États doivent donc changer leur position après que les indices permettant d'accréditer la piste terroriste s'accumulent.
Des mesures de précaution sont déjà en cours. La Russie a ordonné la suspension des vols civils vers l’Égypte et des millions de ressortissants étrangers sur place sont en attente de rapatriement.
Les autorités égyptiennes refusent de parler d'attentat. Le président de l'enquête sur le crash de l'Airbus russe, Ayman al Mouqkaddam, a affirmé lors d'une conférence de presse ne pas être en mesure de fournir des conclusions sur la cause du drame. Il a toutefois ajouté qu'un bruit aurait été entendu dans la dernière seconde de l'enregistrement des conversations dans le cockpit. Un membre du comité d'enquête a déclaré dimanche 8 novembre 2015 à Reuters que les enquêteurs sont "sûrs à 90%" que ce bruit correspondrait à l'explosion d'une bombe.