Une greffeuse en activité à Bongo en Côte d'Ivoire (c) Laurence Marianne-Melgard
En Côte d’Ivoire, la filière emploie essentiellement des saigneurs chargés de tailler les arbres et d’en récupérer la sève (latex). Elle compte aussi des pépiniéristes, des régisseurs de plantations et des greffeurs. Evelyne exerce dans les plantations du groupe SIFCA, un groupe agro-industriel ivoirien, premier producteur de caoutchouc naturel d’Afrique de l’Ouest via sa filiale SAPH (la Société Africaine de Plantations d’Hévéas). Le groupe compte aujourd’hui 101 greffeurs dont Evelyne fait partie depuis 12 ans (65% de femmes employées). L’activité est saisonnière (de début mars à la fin mai), et « le greffage [lui] plait bien », confirme t-elle.
Durant le reste de l’année, d’autres activités occupent les greffeurs : le sarclage, l’ébourgeonnage, le fauchage, le remplissage de pots. Pour devenir greffeur, pas d’âge limite et pas de diplôme nécessaire, mais une formation de trois semaines dispensée par un Chef d’équipe sur le terrain. A l’aide d’un couteau de greffage, de bandes plastiques, d’un chiffon, d’une caissette et d’un tabouret, Evelyne et ses collègues greffent entre 150 et 300 plans par jour et par personne (sachant qu’on plante en moyenne 555 plants par hectare). Les greffes mettent six à sept ans pour atteindre leur maturité. La filière a de l’avenir et cette activité est indispensable à sa pérennité.
Autre bonne nouvelle : le greffage de l’hévéa demeure un travail dont la réalisation par la main humaine est indispensable. A l’ère de l’intelligence artificielle, c’est plutôt positif !
Durant le reste de l’année, d’autres activités occupent les greffeurs : le sarclage, l’ébourgeonnage, le fauchage, le remplissage de pots. Pour devenir greffeur, pas d’âge limite et pas de diplôme nécessaire, mais une formation de trois semaines dispensée par un Chef d’équipe sur le terrain. A l’aide d’un couteau de greffage, de bandes plastiques, d’un chiffon, d’une caissette et d’un tabouret, Evelyne et ses collègues greffent entre 150 et 300 plans par jour et par personne (sachant qu’on plante en moyenne 555 plants par hectare). Les greffes mettent six à sept ans pour atteindre leur maturité. La filière a de l’avenir et cette activité est indispensable à sa pérennité.
Autre bonne nouvelle : le greffage de l’hévéa demeure un travail dont la réalisation par la main humaine est indispensable. A l’ère de l’intelligence artificielle, c’est plutôt positif !