Venir en aide aux sans-abris (c) Wikipedia
Au regard de cette situation inédite, au nombre de contaminations et de décès dans le pays et en Europe, des restrictions ont dû être imposées. Depuis plusieurs jours, le gouvernement français a demandé à ses concitoyens de rester chez eux.
Cependant, qu’en est-il des milliers de sans-abris qui n’ont pas d’autres choix que de rester dans la rue ?
Avec un manque conséquent de place d’hébergement d’urgence sur le territoire, la population de rue connait une autre difficulté durant cette épidémie, celle du manque de bénévoles. Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité donne une interview à nos confrères du Point sur cette population à risque : "Elle devrait être considérée comme un public prioritaire en termes de protection, au même titre que les personnes âgées". Il rappelle également que "l’état de santé des sans-abris est fragile : on a beaucoup de personnes avec des maladies chroniques, des cancers, des VIH, des addictions…".
Des chambres d’hôtels et des gymnases ont été réquisitionnés pour accueillir les sans domiciles fixes. Malgré des distances de sécurité quasi impossibles à respecter, la population de rue pourra bénéficier d’un abri pour une durée plus longue que d’habitude puisque le Président de la République nous a informé lors de son allocution un allongement de la période hivernale jusqu’au 31 mai 2020.
Plusieurs associations prennent des dispositions afin de continuer les récoltes et distributions de nourritures. Des centaines de restaurants à l’arrêt se retrouvent avec des frigidaires pleins d’aliments périssables qu’ils pourront préparer et offrir aux associations tels que les restos du cours ou le secours populaire.
Les difficultés pour le public de rue de respecter les consignes sont nombreuses. Il leur faut continuer de gagner de l’argent grâce à la mendicité, continuer de se nourrir. Certains sont hébergés dans des centres d’accueils ouverts seulement la nuit. Ils sont donc dehors le reste de la journée.
Malgré tout cela, les autorités ont annoncé une dizaine de SDF contaminé par le coronavirus. Ce chiffre rassure les associations qui craignent une contamination massive si des mesures ne sont pas prises rapidement pour protéger les sans-abris.
Alors que le pic de contamination est attendu dans les semaines à venir, plusieurs villes ont déjà mis en place des actions permettant de mettre à l’abris les SDF durant l’épidémie. La ville de Cannes a décidé de mettre à disposition le centre de congrès puisque celui-ci n’accueillera pas le festival de cannes cette année. Paris a quant à elle privatisée 200 chambres d’hôtel pour accueillir les sans-abris.
Les associations alertent chaque jour les autorités face au danger du coronavirus sur les personnes vivant dans la rue et commencent à se faire entendre dans de nombreuses villes françaises.
Cependant, qu’en est-il des milliers de sans-abris qui n’ont pas d’autres choix que de rester dans la rue ?
Avec un manque conséquent de place d’hébergement d’urgence sur le territoire, la population de rue connait une autre difficulté durant cette épidémie, celle du manque de bénévoles. Florent Guéguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité donne une interview à nos confrères du Point sur cette population à risque : "Elle devrait être considérée comme un public prioritaire en termes de protection, au même titre que les personnes âgées". Il rappelle également que "l’état de santé des sans-abris est fragile : on a beaucoup de personnes avec des maladies chroniques, des cancers, des VIH, des addictions…".
Des chambres d’hôtels et des gymnases ont été réquisitionnés pour accueillir les sans domiciles fixes. Malgré des distances de sécurité quasi impossibles à respecter, la population de rue pourra bénéficier d’un abri pour une durée plus longue que d’habitude puisque le Président de la République nous a informé lors de son allocution un allongement de la période hivernale jusqu’au 31 mai 2020.
Plusieurs associations prennent des dispositions afin de continuer les récoltes et distributions de nourritures. Des centaines de restaurants à l’arrêt se retrouvent avec des frigidaires pleins d’aliments périssables qu’ils pourront préparer et offrir aux associations tels que les restos du cours ou le secours populaire.
Les difficultés pour le public de rue de respecter les consignes sont nombreuses. Il leur faut continuer de gagner de l’argent grâce à la mendicité, continuer de se nourrir. Certains sont hébergés dans des centres d’accueils ouverts seulement la nuit. Ils sont donc dehors le reste de la journée.
Malgré tout cela, les autorités ont annoncé une dizaine de SDF contaminé par le coronavirus. Ce chiffre rassure les associations qui craignent une contamination massive si des mesures ne sont pas prises rapidement pour protéger les sans-abris.
Alors que le pic de contamination est attendu dans les semaines à venir, plusieurs villes ont déjà mis en place des actions permettant de mettre à l’abris les SDF durant l’épidémie. La ville de Cannes a décidé de mettre à disposition le centre de congrès puisque celui-ci n’accueillera pas le festival de cannes cette année. Paris a quant à elle privatisée 200 chambres d’hôtel pour accueillir les sans-abris.
Les associations alertent chaque jour les autorités face au danger du coronavirus sur les personnes vivant dans la rue et commencent à se faire entendre dans de nombreuses villes françaises.