"Il va falloir s'habituer à porter le masque en toutes circonstances"
Le coronavirus pourrait revenir en force ! (C) Gerd Altmann
"On est aux pieds de la deuxième vague." Alors que ce lundi marque une nouvelle étape pour la capitale vers un durcissement des mesures sanitaires, le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'Hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), a estimé sur LCI que "si on ne prend pas des mesures drastiques et notamment la généralisation du port du masque dans toutes les circonstances où la distanciation physique n'est pas possible", la deuxième vague de l'épidémie, selon lui déjà amorcée, s'annonce redoutable.
"Il va falloir s'habituer à porter le masque en toutes circonstances" - Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'Hôpital Raymond-Poincaré".
"Le plus à craindre est devant nous", a-t-il expliqué ajoutant que "la deuxième vague a démarré il y a une dizaine de jours environ" et que "tout l'enjeu c'est d'éviter qu'elle prenne des proportions plus importantes que la première".
Et de détailler : "Contrairement à la première où on partait de zéro, ici ne part pas de zéro, on part d'un résiduel de circulation du virus et donc la remontée pourrait être extrêmement forte et violente voire supérieure à la première."
"Je crois qu'il va falloir s'habituer à porter le masque en toutes circonstances dès lors qu'on n'est pas en mesure de respecter une distanciation physique d'un mètre", a-t-il encore indiqué, alors que le masque devient partiellement obligatoire à Paris, ce lundi, à l'instar de nombreuses villes de l'Hexagone, tout en soulignant que cela vaut "à l'intérieur ou à l'extérieur, et ça non pas pour les jours qui viennent mais pour les mois qui viennent".
"Il va falloir s'habituer à porter le masque en toutes circonstances" - Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation à l'Hôpital Raymond-Poincaré".
"Le plus à craindre est devant nous", a-t-il expliqué ajoutant que "la deuxième vague a démarré il y a une dizaine de jours environ" et que "tout l'enjeu c'est d'éviter qu'elle prenne des proportions plus importantes que la première".
Et de détailler : "Contrairement à la première où on partait de zéro, ici ne part pas de zéro, on part d'un résiduel de circulation du virus et donc la remontée pourrait être extrêmement forte et violente voire supérieure à la première."
"Je crois qu'il va falloir s'habituer à porter le masque en toutes circonstances dès lors qu'on n'est pas en mesure de respecter une distanciation physique d'un mètre", a-t-il encore indiqué, alors que le masque devient partiellement obligatoire à Paris, ce lundi, à l'instar de nombreuses villes de l'Hexagone, tout en soulignant que cela vaut "à l'intérieur ou à l'extérieur, et ça non pas pour les jours qui viennent mais pour les mois qui viennent".