"Cette décision capitale montre que personne n’est au-dessus des lois. La condamnation des responsables des crimes commis pendant le conflit en Sierra Leone apporte un peu de justice aux dizaines de milliers de victimes", a déclaré Stephanie Barbour, responsable du Centre d’Amnesty pour la justice internationale à La Haye.
La condamnation de Charles Taylor à 50 ans d’emprisonnement a été confirmée en appel par le Tribunal spécial qui l’a qualifiée de juste et raisonnable compte tenu de l’ensemble des circonstances.
Le mandat du Tribunal spécial pour la Sierra Leone créé en 2002 dans le cadre d’un accord entre les Nations unies et la Sierra Leone était de juger les crimes relevant du droit international commis en Sierra Leone à partir du 30 novembre 1996. Il a passé outre les dispositions d’amnistie de l’Accord de paix de Lomé mettant fin au conflit armé, qui empêchaient le ministère public de la Sierra Leone d’enquêter sur les crimes.
Le tribunal a prononcé les premières condamnations pour l’enrôlement d’enfants-soldats, et qualifié de crimes de guerre les attaques contre les membres des forces de maintien de la paix, et de crime contre l’humanité le mariage forcé.
Amnesty International demande également à la Sierra Leone de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de la vérité et de la réconciliation (TRC) en ce qui a trait aux réparations à accorder aux victimes du conflit.
La condamnation de Charles Taylor à 50 ans d’emprisonnement a été confirmée en appel par le Tribunal spécial qui l’a qualifiée de juste et raisonnable compte tenu de l’ensemble des circonstances.
Le mandat du Tribunal spécial pour la Sierra Leone créé en 2002 dans le cadre d’un accord entre les Nations unies et la Sierra Leone était de juger les crimes relevant du droit international commis en Sierra Leone à partir du 30 novembre 1996. Il a passé outre les dispositions d’amnistie de l’Accord de paix de Lomé mettant fin au conflit armé, qui empêchaient le ministère public de la Sierra Leone d’enquêter sur les crimes.
Le tribunal a prononcé les premières condamnations pour l’enrôlement d’enfants-soldats, et qualifié de crimes de guerre les attaques contre les membres des forces de maintien de la paix, et de crime contre l’humanité le mariage forcé.
Amnesty International demande également à la Sierra Leone de mettre en œuvre les recommandations de la Commission de la vérité et de la réconciliation (TRC) en ce qui a trait aux réparations à accorder aux victimes du conflit.