Dans sa prise de position au sujet des effets de la première Conférence mondiale de Durban en Suisse, la Commission fédérale contre le racisme CFR retient que notre pays n'a, à ce jour, pas élaboré de programme d'action national et n'a donc pas véritablement entrepris de travaux de mise en œuvre. Toutefois, certaines demandes formulées lors de la conférence ont été reprises et réalisées.
La CFR cite plusieurs points positifs : la création du Service de lutte contre le racisme au sein du Département fédéral de l'intérieur, les nouvelles constitutions cantonales instaurant l'interdiction de discrimination, les efforts entrepris pour mettre sur pied un monitorage du racisme, les mesures de sensibilisation mises en place pour des polices cantonales, les formations proposées en matière de lutte contre le racisme dans le secteur de la santé et le projet intercantonal d'harmonisation de la scolarité obligatoire, le concordat HarmoS, qui vise à établir une plus grande égalité à l'école et dans l'éducation.
La CFR souligne toutefois qu'il n'y a toujours pas d'interdiction générale de discrimination dans le droit civil suisse, que l'offre de services de consultation pour les victimes est très restreinte et ne reçoit pas de soutien financier de l'Etat, que la justice hésite encore trop à sanctionner les manifestations de racisme en politique et dans les cas de refus d'accès à motifs racistes dans les établissements publics. Elle estime, en outre, que la lutte contre le racisme n'est pas suffisamment présente dans les structures fédérales.
Communiqué de la Confédération suisse
La CFR cite plusieurs points positifs : la création du Service de lutte contre le racisme au sein du Département fédéral de l'intérieur, les nouvelles constitutions cantonales instaurant l'interdiction de discrimination, les efforts entrepris pour mettre sur pied un monitorage du racisme, les mesures de sensibilisation mises en place pour des polices cantonales, les formations proposées en matière de lutte contre le racisme dans le secteur de la santé et le projet intercantonal d'harmonisation de la scolarité obligatoire, le concordat HarmoS, qui vise à établir une plus grande égalité à l'école et dans l'éducation.
La CFR souligne toutefois qu'il n'y a toujours pas d'interdiction générale de discrimination dans le droit civil suisse, que l'offre de services de consultation pour les victimes est très restreinte et ne reçoit pas de soutien financier de l'Etat, que la justice hésite encore trop à sanctionner les manifestations de racisme en politique et dans les cas de refus d'accès à motifs racistes dans les établissements publics. Elle estime, en outre, que la lutte contre le racisme n'est pas suffisamment présente dans les structures fédérales.
Communiqué de la Confédération suisse