" Navi Radjou", penseur international de l’économie frugale, qui propose des nouvelles approches avec sa devise: "Comment faire mieux avec moins". Nouria Anseur.
Le vendredi 18 octobre 2019, s’est tenue une conférence en Guadeloupe, dans le cadre du colloque économique consacrée à l’ancien maire de Saint Claude "Remy Nainsouta", un innovateur en matière de développement de l’économie insulaire.
Cette conférence a été retransmise simultanément en Martinique et en Guyane, et avec comme invité d'honneur "Navi Radjou", penseur international de l’économie frugale, qui propose des nouvelles approches avec sa devise: "Comment faire mieux avec moins".
Ce conférencier franco indien qui réside dans la Silicon Valley en Californie, est également coauteur du best-seller: "L’innovation Juggad, redevenons ingénieux", vendu à plus de 200000 exemplaires à travers le monde. Ce livre est qualifié comme étant le plus complet jamais paru sur l’innovation frugale.
Durant cette rencontre, il a voulu démontrer l’importance de développer l’économie de l’autosuffisance à partir de ressources endogènes. Pour se faire, il explique tout d’abord la dimension spirituelle et culturelle, puis économique et politique.
Cette conférence a été retransmise simultanément en Martinique et en Guyane, et avec comme invité d'honneur "Navi Radjou", penseur international de l’économie frugale, qui propose des nouvelles approches avec sa devise: "Comment faire mieux avec moins".
Ce conférencier franco indien qui réside dans la Silicon Valley en Californie, est également coauteur du best-seller: "L’innovation Juggad, redevenons ingénieux", vendu à plus de 200000 exemplaires à travers le monde. Ce livre est qualifié comme étant le plus complet jamais paru sur l’innovation frugale.
Durant cette rencontre, il a voulu démontrer l’importance de développer l’économie de l’autosuffisance à partir de ressources endogènes. Pour se faire, il explique tout d’abord la dimension spirituelle et culturelle, puis économique et politique.
Comment de façon frugale on peut innover?. Nouria Anseur.
Les expériences personnelles de Navi Radjou ont joué un rôle essentiel dans sa conception du développement économique, pour lui: "Une personne qui à moins n’est pas un être moindre!". Il a côtoyé la pauvreté où les gens vivaient dans la précarité, ce qui ne leur a pas ôter le sourire, mais bien au contraire, ce manque de moyens les a poussé à développer des idées ingénieuses, comme il le dit dans son discours: "Faire plus avec moins n’est pas intellectuel, c’est instinctuel", et l'exemple de cet Indien qui a développé des genouillères pour jouer aux crickets, en utilisant des cartons, en est une bonne illustration.
Navi Radjou a également introduit l’idée de: "Faire mieux avec moins" en minimisant les ressources, l’énergie et le temps, afin de créer de la valeur économique, sociale, et écologique. Il préconise que les pays riches arrêtent leurs procédures actuelles au profit du développement de ce concept. C’est à dire optimiser les technologies déjà existantes, par exemple: Développer davantage le réseau internet 2G plutôt que d’attendre l’arrivée de la 5G.
L’intervenant renforce son approche frugale en suggérant de passer de l’économie linéaire: "Berceau, décharge" à l’économie circulaire: "Berceau, berceau", qui consiste à récupérer un produit à la fin de son usage et lui donner une seconde vie. Ainsi, les citoyens participeraient au développement durable, à l’exemple d’une entreprise Française qui confectionne des jeans à partir de plastique récupéré. Cette pratique a pu généré plus de 7 mille milliards de valeur économique à travers le monde.
Pour Navi Radjou, l’application de l’économie circulaire est très intéressante, par le faite qu’elle permette la création de valeurs sociales et la préservation culturelle et traditionnelle; En effet, lorsqu’en Inde les femmes vont réutiliser de vieux vêtements, on y voit à la fois: La création d’emplois et la préservation des traditions. Dans son approche, le consommateur devrait passer de l’état passif à l’état acteur, en apprenant à créer lui-même et à développer son côté bricoleur: "Je crée donc je suis, et non pas je consomme donc je suis”, comme le propose l'entreprise le Roi Merlin dans ses ateliers. Pour conclure, l’invité de la Guadeloupe, pense que créer des appartenances plus grandes, serait plus important pour l’écologie et la préservation de la planète, sachant que la carence en eau affectera le glob entier, sans différences sociales, culturelles ou raciales. Il n’y a pas de frontières dans les conséquences du réchauffement climatique.
Navi Radjou a également introduit l’idée de: "Faire mieux avec moins" en minimisant les ressources, l’énergie et le temps, afin de créer de la valeur économique, sociale, et écologique. Il préconise que les pays riches arrêtent leurs procédures actuelles au profit du développement de ce concept. C’est à dire optimiser les technologies déjà existantes, par exemple: Développer davantage le réseau internet 2G plutôt que d’attendre l’arrivée de la 5G.
L’intervenant renforce son approche frugale en suggérant de passer de l’économie linéaire: "Berceau, décharge" à l’économie circulaire: "Berceau, berceau", qui consiste à récupérer un produit à la fin de son usage et lui donner une seconde vie. Ainsi, les citoyens participeraient au développement durable, à l’exemple d’une entreprise Française qui confectionne des jeans à partir de plastique récupéré. Cette pratique a pu généré plus de 7 mille milliards de valeur économique à travers le monde.
Pour Navi Radjou, l’application de l’économie circulaire est très intéressante, par le faite qu’elle permette la création de valeurs sociales et la préservation culturelle et traditionnelle; En effet, lorsqu’en Inde les femmes vont réutiliser de vieux vêtements, on y voit à la fois: La création d’emplois et la préservation des traditions. Dans son approche, le consommateur devrait passer de l’état passif à l’état acteur, en apprenant à créer lui-même et à développer son côté bricoleur: "Je crée donc je suis, et non pas je consomme donc je suis”, comme le propose l'entreprise le Roi Merlin dans ses ateliers. Pour conclure, l’invité de la Guadeloupe, pense que créer des appartenances plus grandes, serait plus important pour l’écologie et la préservation de la planète, sachant que la carence en eau affectera le glob entier, sans différences sociales, culturelles ou raciales. Il n’y a pas de frontières dans les conséquences du réchauffement climatique.