Bâtir une nouvelle Afrique avec une jeunesse engagée
Le premier ministre entouré des officiels à la clôture des travaux. Photo (c) Alain Tossounon
Pour tous ces jeunes mobilisés à cette conférence, c’est une autre histoire de l’Afrique qui s’écrit. Celle ou le volontariat aura une place de choix, pour non seulement réaliser le rêve des jeunes qui brûlent d’impatience de contribuer à la transformation de leurs communautés. Mais aussi, leur servir de raccourci, pour relever le défi de l’emploi.
C’est l’ambition partagé des jeunes participants à cette conférence, marquée par des interventions édifiantes qui durant le déroulement des travaux, ont rappelé le potentiel des jeunes, leur capacité et leur énergie à opérer des changements grâce à leur leadership. Et pour les uns comme pour les autres, les programmes de volontariat des jeunes peuvent servir de socle pour tous les impacts qu’ils produisent sur le développement des communautés bénéficiaires. Sur ce plan, les exemples font légion. C’est le cas des programmes d’échanges développés depuis plus d’une dizaine d’années par l’organisme Jeunesse Canada Monde avec l’appui de ses organisations partenaires du sud que sont Kenvo (Kenya), Syto-Bénin, Syto-Ghana…
Aujourd’hui plus que jamais, il faut aller plus loin en renforçant les acquis en apportant des innovations. Surtout que, soutient, le Directeur exécutif de UN-Habitat, Joan Clos, "l’Afrique comprendra d’ici 2017 près de 800 millions de jeunes avec un âge moyen de 15 ans. Ainsi, le développement tant désiré, ne peut se réaliser sans une véritable implication des jeunes". C’est la conviction du président du Comité d’organisation, Manu Chandaria qui voit dans le volontariat, une opportunité de répondre au chômage des jeunes à travers la mise en place de corps de service.
Suivies de success stories et de Best pratics, les différentes déclarations auront contribué à davantage souligner l’importance du volontariat en Afrique de l’est et sur le continent tout entier. Et face aux expériences édifiantes comme celui du Programme d’échanges de Jeunesse Canada Monde, des volontaires des Nations Unies, de FK Norway, de VSO …, l’enjeu a été pour les participants de consolider les acquis, d’assurer la durabilité et la connexion entre les partenaires intervenants et surtout les jeunes. Pour ce faire, les réflexions se sont poursuivies sur d’importantes thématiques telles que "Les programmes de volontariat des jeunes et l’intégration régionale", "Le rôle du volontariat des jeunes dans la construction de la paix et la réconciliation", "le rôle du volontariat des jeunes dans l’environnement et le changement climatique" …
Du bouillon d’échanges, on retient essentiellement selon les témoignages, que le volontariat des jeunes peut jouer un grand rôle dans la protection de l’environnement, la santé, la paix, l’intégration régionale, le développement. Plus encore, dans un continent en proie au chômage des jeunes, le volontariat doit dorénavant être vu comme un moyen de faciliter l’accès à l’emploi. Pour y arriver, personne ne sera de trop. Et, se fondant sur les expériences de la société de téléphonie mobile Safaicom, de la société de ciment Lafarge ou de Total, les participants ont lancé un appel à l’implication du secteur privé dans le développement des programmes de volontariat des jeunes dans les pays.
C’est l’ambition partagé des jeunes participants à cette conférence, marquée par des interventions édifiantes qui durant le déroulement des travaux, ont rappelé le potentiel des jeunes, leur capacité et leur énergie à opérer des changements grâce à leur leadership. Et pour les uns comme pour les autres, les programmes de volontariat des jeunes peuvent servir de socle pour tous les impacts qu’ils produisent sur le développement des communautés bénéficiaires. Sur ce plan, les exemples font légion. C’est le cas des programmes d’échanges développés depuis plus d’une dizaine d’années par l’organisme Jeunesse Canada Monde avec l’appui de ses organisations partenaires du sud que sont Kenvo (Kenya), Syto-Bénin, Syto-Ghana…
Aujourd’hui plus que jamais, il faut aller plus loin en renforçant les acquis en apportant des innovations. Surtout que, soutient, le Directeur exécutif de UN-Habitat, Joan Clos, "l’Afrique comprendra d’ici 2017 près de 800 millions de jeunes avec un âge moyen de 15 ans. Ainsi, le développement tant désiré, ne peut se réaliser sans une véritable implication des jeunes". C’est la conviction du président du Comité d’organisation, Manu Chandaria qui voit dans le volontariat, une opportunité de répondre au chômage des jeunes à travers la mise en place de corps de service.
Suivies de success stories et de Best pratics, les différentes déclarations auront contribué à davantage souligner l’importance du volontariat en Afrique de l’est et sur le continent tout entier. Et face aux expériences édifiantes comme celui du Programme d’échanges de Jeunesse Canada Monde, des volontaires des Nations Unies, de FK Norway, de VSO …, l’enjeu a été pour les participants de consolider les acquis, d’assurer la durabilité et la connexion entre les partenaires intervenants et surtout les jeunes. Pour ce faire, les réflexions se sont poursuivies sur d’importantes thématiques telles que "Les programmes de volontariat des jeunes et l’intégration régionale", "Le rôle du volontariat des jeunes dans la construction de la paix et la réconciliation", "le rôle du volontariat des jeunes dans l’environnement et le changement climatique" …
Du bouillon d’échanges, on retient essentiellement selon les témoignages, que le volontariat des jeunes peut jouer un grand rôle dans la protection de l’environnement, la santé, la paix, l’intégration régionale, le développement. Plus encore, dans un continent en proie au chômage des jeunes, le volontariat doit dorénavant être vu comme un moyen de faciliter l’accès à l’emploi. Pour y arriver, personne ne sera de trop. Et, se fondant sur les expériences de la société de téléphonie mobile Safaicom, de la société de ciment Lafarge ou de Total, les participants ont lancé un appel à l’implication du secteur privé dans le développement des programmes de volontariat des jeunes dans les pays.
Un corps de service pour l’Afrique de l’est
La porte-parole des jeunes lisant le communiqué final. Photo (c) Alain Tossounon
L’un des grands succès de cette conférence, a été le lancement par le Premier ministre kenian, du corps de service des jeunes volontaires de l’Afrique de l’est. Fruit d’un processus qui aura commencé depuis 2010, la mise en place de ce corps de service a été saluée par tous les jeunes, les partenaires et les autorités. Les autorités kenianes par la voix du ministre de la Jeunesse, ont marqué leur soutien franc à cette initiative qui fait désormais date dans cette sous-région. Déjà, ce nouveau corps de service qui se basera sur le partenariat entre les jeunes, le gouvernement et les organisations, se donne comme domaines prioritaires, la santé, l’entreprenariat des jeunes, la paix. Se félicitant de la création d’un tel creuset, la représentante de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (COMESA), Emiliana Tembo a rassuré les jeunes de la disponibilité de l’institution régionale à accompagner la mise en œuvre de ses activités.
En clôturant les travaux de cette conférence, le Premier ministre kenian n’a pas caché sa satisfaction face aux échanges enrichissants et aux résolutions prises. En réitérant l’engagement du gouvernement à "pousser", les initiatives de promotion de volontariat des jeunes, il a une fois encore souligné la nécessité de l’implication des jeunes qui constitue aujourd’hui, une couche très importante de la société africaine.
Par ailleurs, le Premier ministre a tenu à saluer la présence à cette conférence des jeunes du Bénin et du Ghana qui désormais, avec l’appui des partenaires, ont la responsabilité de susciter et de lancer à l’instar de l’Afrique de l’Est, l’initiative de la création d’un corps de service de volontariat des jeunes dans l’espace CEDEAO.
En clôturant les travaux de cette conférence, le Premier ministre kenian n’a pas caché sa satisfaction face aux échanges enrichissants et aux résolutions prises. En réitérant l’engagement du gouvernement à "pousser", les initiatives de promotion de volontariat des jeunes, il a une fois encore souligné la nécessité de l’implication des jeunes qui constitue aujourd’hui, une couche très importante de la société africaine.
Par ailleurs, le Premier ministre a tenu à saluer la présence à cette conférence des jeunes du Bénin et du Ghana qui désormais, avec l’appui des partenaires, ont la responsabilité de susciter et de lancer à l’instar de l’Afrique de l’Est, l’initiative de la création d’un corps de service de volontariat des jeunes dans l’espace CEDEAO.